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Notes
Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible de Jérusalem, édition 2007, ou des Saintes Ecritures - Traduction du Monde Nouveau,
avec notes et références, édition révisée de 1995 (TMN), version des plus fidèles aux textes originaux (Histoire de la Bible française, par Daniel Lortsch,
Emmaüs, 1984, page 263).
Les noms propres sont ceux de la Bible en Français Courant. Les versets renfermant le nom propre de Dieu, ou Tétragramme (voir page 83),
sont tirés de la traduction d’André Chouraqui (édition 2003).
Les versions suivantes ont également été consultées : Bible des Peuples, Crampon 1905, Liénart, Thompson (Louis Segond révisée) et Osty.
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1 - Selon l’expression de Jean Bottéro : “ Il peut-être difficile, lorsqu’on est pénétré de la valeur de sa propre doctrine, de ne pas chercher à l’imposer aux autres : alors qu’honnêtement, et sans plus, on ne devrait que la leur proposer - non point d’abord par persuasion, mais par générosité. ” Babylone et la Bible, Hachette Littératures, 2006, p 309. 2 - La version des Septante rend ce nom par le terme grec Sunkhusis, “ Confusion ”. La même version appelle plus loin la ville en question Babylone. Pour Jean Markale, le texte biblique joue sur les mots, car s’il est certain que le nom Babylone a une origine akkadienne, le rédacteur de la Genèse le fait dériver de la racine hébraïque bâlal, signifiant ‘confondre, brouiller’. Racine qui semble universelle, comme en témoigne le latin balbutire, devenu en français balbutier auquel se rattache babil ; ainsi que l’anglais bubble, verbe qui signifie duper, brouiller. Les révoltés de Dieu, Presses du Châtelet, 2003, p 182 3 - http://mini-site.louvre.fr/babylone ; Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, sous la direction de Béatrice André-Salvini, coéd. musée du Louvre / Editions Hazan, 2008 4 - Voir notamment l’ Encyclopoedia Britannica, onzième édition, tome XIX, page 703, à propos des divergences d’interprétations du nom Nimrod. L’ Encyclopédie juive, édition 1909, tome IX, page 309 dit que Nimrod est “ l’archétype d’un peuple rebelle, puisqu’on a interprété son nom comme voulant dire ‘celui qui incita tous les hommes à se rebeller contre Dieu’ ”. L’ Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong (angl.), 1894, tome VII, page 109 dit que “ la préposition hébraïque liphnei traduite par devant exprime souvent l’idée d’hostilité ”. 5 - “ Cette expression peut-être comprise au sens propre, ou bien dans le sens de guerrier, puisque le mot original gibbôr signifie héros ”. Encyclopédie catholique (angl.), tome X, page 741. 6 - Certains hébraïsants sont d’avis que le nom Nimrod vient du verbe hébreu marad, employé en genèse 14:4. Il signifierait alors “ Rebellons-nous ! ”. Cette pensée se trouve confirmée par les targums juifs. Celui de Jérusalem dit “ qu’il était un chasseur des fils des hommes ”. Flavius Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, livre 1er, IV, §1. “ Nemrod, fut celui qui les porta à mépriser Dieu de la sorte ”. 7 - “ Nimrod n’a été identifié à aucun des héros mythiques. L’explication la plus vraisemblable est celle qui l’identifie à Mardouk, divinité principale de Babylone et probablement son fondateur historique ”, ISBE, 1955, tome IV, page 2147. “ Le nom de Nimrod n’a été découvert dans aucun document ou inscription non israélite au-delà de 500 av. J.-C. [...] Dans l’esprit d’un juif, il évoque l’idée de rébellion : mrd = rebelle ; mais il est peu probable que ce soit là l’étymologie de ce terme. En considérant que le ‘N’ fait fonction de préfixe, on a identifié Nimrod avec Mérodac, (...) avec Guilgamès, (...) et avec divers rois historiques de Babylonie. ” Encyclopoedia Britannica, tome XIX, p.703 8 - “ De nombreux phénomènes culturels et religieux ont vu le jour dans l’Orient ancien et certaines religions en constituent une maturation originale. Le christianisme [...] s’enracine plus que toute autre religion dans cette fascinante tradition mésopotamienne. ” B. André-Salvini, Babylone, merveilleuse et maudite, Religions & Histoire, n° 19, mars 2008. 9 - Parlant des travaux notamment de Faber, Sir Jones, Hislop, Sir Wilkinson, Rawlinson, le colonel Garnier montre dans le premier chapitre de son célèbre ouvrage que ces auteurs “ ont prouvé de façon irrécusable qu’il existe un lien entre les systèmes religieux de nations très éloignées les unes des autres [...]. Partout on trouve des analogies frappantes entre les rites, les cérémonies, les coutumes, les traditions de ces peuples, et même entre les noms de leurs divinités. ” J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.3 ; voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, trad J.-E Cerisier, Les éditions Fischbacher, 2000, 3è édition. Avec érudition, l’auteur s’attache à démontrer la persistance des traditions babyloniennes dans le culte romain et dans les systèmes religieux aussi divers que l’islamisme, le judaïsme, le bouddhisme ou l’hindouisme. Le lecteur découvre aussi avec surprise l’origine païenne des pratiques de la chrétienté, du sapin à la bûche de Noël, des œufs de Pâques au culte de la Vierge. Pour un examen détaillé du culte de la Déesse-Mère, voir E.O James, Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Le Mail, 1989. 10 - J.G. Frazer notait déjà : "Considérées dans leur ensemble, les coïncidences des fêtes chrétiennes avec les fêtes païennes sont trop précises et trop nombreuses pour être accidentelles." Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p. 406. Et pour Ch. Desroches Noblecourt, parlant de l’impact de la vieille sagesse du Nil, “ il se présente tant de coïncidences qu’il est impossible de ne pas leur reconnaître des origines communes indéniables, [notamment] les rites ayant pu inspirer l’expression de l’ère chrétienne. ” Le fabuleux héritage de l’Egypte, éditions SW-Télémaque, 200, p.13, 282. Voici d’ailleurs ce qu’écrivait en 1845 le cardinal J.H Newman : “ Le fait, admis de tous, est celui-ci : une grande partie de ce qui est généralement reçu comme vérité chrétienne se trouve dans les philosophies et les religions païennes [...] Voil , en gros, comment les faits se présentent à nous [...]. L’église a commencé en Chaldée. ” Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, traduction Lacroix, AD SOLEM, 2007, p 456-7 11 - B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982 12 - J. Hastings, A Dictionary of the Bible, 1905, vol IV, p. 791. Il est intéressant de noter que seule la Bible donne une explication valable sur l’origine de la diversité des langues existant de nos jours. 13 - The New Encyclopaedia Britannica, 1985, vol 22, p. 567. Voir aussi J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 67. “ Les documents les plus archaïques de l’écriture cunéiforme, en même temps que l’écriture tout court, sont datés par les archéologues des environs de 3200. ” 14 - S. N. Kramer, L’Histoire commence à Sumer, Paris, Arthaud, 1975 15 - Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, F. Tallon, A l’origine de l’histoire : les Sumériens de Lagash, p.4 16 - The journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain, 1855, vol 15, p. 232 17 - G. Bromiley, ISBE, 1982, vol 2, p. 659. “ Le plus ancien témoin connu actuellement de l’écriture paléohébraïque est la tablette de Gézer datant du Xè siècle av.n.è. Sous la forme d’un exercice d’écolier rédigé en vers figure une version simplifiée d’une année agricole. ” H. Michaud, Sur la pierre et l’argile, Delachaux, 1958, chp 3 p.21-28 18 - Après avoir analysé la Bible à la lumière de l’Histoire et de l’archéologie, l’écrivain Werner Keller dit en introduction de son livre La Bible arrachée aux sables : “ Devant la multiplicité des preuves que nous a fournies la science, je ne puis m’empêcher de me répéter encore et toujours : La Bible a raison ”.
L’archéologie et la narration biblique n’abordent pas l’Histoire sous le même angle. L’archéologie a des questions et des priorités différentes. On obtient des éclaircissements passionnants en comparant les impressions des deux 19 - “ La venue du Royaume de Dieu sur la terre peut-être considérée comme le centre du message de Jésus ”. Benedict T. Viviano, Le Royaume de Dieu dans l’histoire, Les Editions du cerf, 1992 20 - The Illustrated Bible Dictionary, Tynale House Publisher, 1980, partie I, p. 335 ; J. Douglas, New Bible Dictionary, 1985, p. 247. A l’inverse du récit biblique, “ les cosmogonies babyloniennes sont toutes des transformations. On ne trouve jamais posée la question de l’origine des choses. Cette origine part toujours de quelque chose à transformer. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 142 21 - G.Roux, La Mésopotamie, Le Seuil, Les dieux de Sumer, Légendes de création, chp 6 ; The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 38, Creation Epic (Enuma elis), p.79. Frazer, Le Rameau d’or, p.84 22 - G. Barton, Archaelogy and the Bible, 1949, p.297 : “ Le poème babylonien est mythologique et polythéiste. La Genèse dénote le monothéisme le plus élevé. Le texte engendre chez l’homme une disposition à adorer envers le Créateur. ” 23 - Les biblistes sont unanimes : ce premier verset de la Bible évoque un acte distinct de ceux qui vont être accomplis durant les jours de création. La Genèse n’enseigne pas que l’univers a été créé sur une courte période et dans un passé relativement proche. D’ailleurs le mot hébreu traduit par ‘jour’ peut désigner des espaces de temps divers, et pas uniquement une période de 24 heures. La Bible n’appuie donc pas l’idée créationniste selon laquelle l’ensemble de la création matérielle a été achevé en six jours de 24 heures. 24 - The Babylonian Legends of the Creation, publié par les administrateurs du British Museum, cité par P. Wiseman in Creation Revealed in Six Days, 1949, p.58. Pour J. Bottéro, “ c’est le Poème du Supersage en entier qui a servi de ‘modèle’ aux premiers chapitres de la Genèse. ” Il admet cependant qu’il “ manque trop de données documentaires pour suivre à la trace le premier récit. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 239 25 - A. Parrot, La corne dans l’Ancien Testament, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.44 26 - Les sceaux indiquaient aussi le nom et la fonction de leur propriétaire. Un sceau trouvé en Palestine porte cette inscription : “ Appartenant à Shema’ ”. Supplément au dictionnaire de la Bible, Paris, 1996, tome 12, col.130 ; ISBE, t 4, 1988, 370-394 27 - Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, IX, 290 [XIV, 3] 28 - Les Égyptiens croyaient eux aussi en un enfer de feu. Le Livre de l’Amdouat, qui remonterait à 1375 av.n.è, dit “ Vous êtes tombés dans vos fosses [...]. Vous ne pouvez pas vous en échapper, ni vous enfuir. Le feu est contre vous. ” (Trad. Schuler, José Corti, 2005, p. 182). On retrouve cette conception chez le philosophe grec Plutarque (46-120 n.è) : “ Ils subissaient des châtiments déshonorants et douloureux et imploraient [...] pitié en sanglotant. ” (œuvres morales, VII, Les Belles Lettres, 1974, p.170, in Tour de Garde, 01/11/08, p 6). Cette croyance en une âme immortelle a contaminé des sectes du Judaïsme. L’historien Josèphe rapporte que les Esséniens “ en accord avec les Grecs, relèguent les âmes criminelles dans un gouffre où règne l’obscurité et le froid, et rempli de supplices éternels. ” (La Guerre des Juifs, II, 8, §11, édition Minuit, p 241). Et L’Apocalypse de Pierre, livre apocryphe du IIè siècle dit au sujet des méchants : “ Il y avait un feu brûlant qui les châtiait. [...] D’autres hommes et femmes, brûlaient jusqu’à mi-corps et, jetés dans un lieu obscur, étaient fouettés par de mauvais esprits. ” La doctrine d’un enfer, lieu de tourment mental ou physique, n’est pas basée sur la Bible. Il s’agit d’une croyance païenne déguisée en enseignement chrétien. 29 - J. Briend, A. Caubet, P. Pouysségur, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.114 30 - Encyclopaedia Britannica, 1910, tome XIII, p.121 31 - Tablette : relation sumérienne de l’histoire du Déluge, Naissance de l’écriture, 1982, p.239. Pour un résumé de ce mythe, voir J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 145-9 32 - G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995, chp 7 Le temps des héros p.137. “ Le mot déluge pourrait être pris au sens figuré, ou résulter de la conjonction de deux désastres, climatique et militaire. ”. J. Briend, Le Louvre et la Bible, p.56 “ Jusque dans les détails bibliques, on retrouve cette influence. ” ou encore C. Monnier, L’Arche de Noé, Louvre Editions, 2006 33 - Il est intéressant de remarquer que le caractère chinois qui signifie ‘bateau’ dérive de l’idée de ‘huit personnes dans une embarcation’, ce qui ressemble étrangement au récit biblique concernant Noé et sa famille, huit personnes, qui survécurent au déluge (1 Pierre 3:20). “ Ce concept se retrouve dans presque toutes les mythologies, excepté celles de l’Egypte et du Japon. ” Funk & Wagnalls, Standard dictionary of folklore, mythology and legend, Harper & Row, NY, 1984, p 305 34 - “ Les mythologies de tous les peuples anciens ont un rapport avec les événements du déluge. [...]. Une grande fête des morts commémorant cet événement est célébrée par des peuples séparés à la fois par un océan et par des siècles. Qui plus est, toutes ces nations célèbrent cette fête le jour même, où, selon le récit de Moïse, le déluge commença, savoir, le dix-septième jour du second mois, période qui correspond à peu près à notre mois de novembre. ” J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.4 35 - G. Bromiley, ISBE, 1982, vol.2, p. 319. 36 - Les anciens faisaient la distinction entre les jours, les mois et les années. La chronologie détaillée de la vie de Noé permet de déterminer la longueur d’un mois. En comparant Genèse 7:11,24 et Genèse 8:3,4, on s’aperçoit que cinq mois correspondaient à 150 jours. Noé comptait en mois de 30 jours qui multipliés par 12 faisaient un an. 37 - Au Moyen âge, la plupart des pays européens utilisaient le calendrier julien et fêtaient le jour de l’an le jour de l’Annonciation, le 25 mars. Le nouvel an juif a pour nom Rosh ha-Shana et célèbre la Création. Le passage scriptural le plus marquant de la liturgie est celui de la ligature d’Isaac sur l’autel (Genèse 22). Les peuples anciens chassaient souvent les démons avec du bruit le jour de la nouvelle année. Les juifs ont transformé cette pratique et soufflent dans le shofar pour préfigurer le jour où Dieu détruira le mal dans le monde. Les Chinois fêtent le nouvel an entre le 10 janvier et le 19 février. Chacun des douze animaux du zodiaque est associé à une nouvelle année. 38 - B. André-Leickman, Naisssance de l’écriture, 1982, 165, p.223 39 - Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, n° 292, PUF, 2001, p. 101 40 - J.Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.218 et J.G Frazer, Le Rameau d’or, Règne annuel, p.88 ; ISBE, t 4, 1988, p 89, 430 41 - Ce hiéroglyphe désigne le Delta, la Basse-Egypte (N 4613, salle 7 vitrine 6). “ Ce génie de l’inondation est parfois représenté tenant dans chacune de ses mains deux vases d’où s’échappe de l’eau. C’est l’évocation des sources mythiques du Nil, tapi dans une grotte entourée de serpent de la terre. Cette image est à l’origine du signe zodiacal du verseau. ” Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p.17 ; Symboles de l’Égypte, Poche, 2004, p.75 42 - Coupe (fragmentaire) à boire. Ce récipient était destiné à boire l’eau sainte du Nouvel An. Le décor en relief est constitué de la petite chienne de Sothis montée par l’image féminine de la déesse. Le fond du décor représente la vigne d’Osiris qui était mûre au moment de l’arrivée de la crue, fin juillet. 43 - The World Book Encyclopaedia, 1984, tome XXIV, p.237 44 - Voir aussi Tablette : contrat d’adoption de Nuzi (143) A 10889, in Naissance de l’Écriture, Paris, 1982, p.207 45 - J.Briend et coll, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p 171 46 - A. Parrot, La Tour de Babel, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1953, p.17. it-2, p.323, Photo de la ziggourat d’Our. voir aussi Encarta, Mythes de la Lune 47 - A. Parrot, Mari - capitale fabuleuse, Paris, Payot, 1974, p.36 48 - J.Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.146 49 - Encarta, Les mythes du Soleil 50 - W. Durant, Histoire de la civilisation, trad. Ch. Mourey, Lausanne, Editions Rencontre 1966, tome 1, pge 107 “ Les auréoles que les artistes du Moyen Age mettent autour de la tête des saints sont un reste du culte du soleil. ” Un autre ouvrage déclare : “ Dans l’art hellénique et romain, le dieu-soleil Hélios et les empereurs romains sont souvent représentés avec une couronne rayonnante. Celle-ci n’a pas été utilisée dans l’art chrétien primitif en raison de son origine païenne. A compter du milieu du IVè siècle, le Christ est ainsi représenté. Ce n’est qu’au VIè siècle que l’auréole est apparue dans la plupart des représentations de la vierge Marie et des autres saints. ” The New Encyclopaedia Britannica, 1976, Micropaedia, tome IV, p.864 cit in Comment raisonner (rs) p 352. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 21 : “ A partir du 4è siècle les artistes chrétiens ont commencé à peindre Jésus avec un halo de lumière, et plus tard Marie et les apôtres [...] C’est aussi une caractéristique des représentations du Bouddha ou de Mahomet. ” 51 - Les icônes font partie intégrante du monde orthodoxe. Le culte de ces images bidimentionnelles du Christ ou des saints a pris naissance dans les religions de la Babylone et de la Grèce antique. Les fidèles considéraient l’image utilisée pour le culte comme une divinité en soi. Les artisans chrétiens ont adapté ce syncrétisme et ont utilisé des symboles païens qu’ils ont introduits dans un nouveau contexte sans toutefois les purifier totalement. 52 - Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, PUF, 2001, p.29. Voir aussi Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, 2008, p 48-52 53 - Béatrice André-Salvini, Code de Hammurabi, collection solo (27), RMN, les symboles du pouvoir, pge 22 54 - J. Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, page 181 55 - Ce qui conduira l’archéologue William Albright à déclarer : “ Le profond discernement moral et spirituel de la Bible, qui est une révélation unique de Dieu aux humains communiquée au travers de l’expérience humaine, est aussi aiguisé aujourd’hui qu’il y a deux ou trois mille ans. ” 56 - “ Le troisième commandement : ‘Souviens-toi du jour du sabbat pour le consacrer...(Exode 20:8-10)’, représente un apport nouveau et unique dans l’histoire de l’humanité, une innovation révolutionnaire : le repos hebdomadaire pour hommes, femmes et animaux. N’y a-t-il pas dans ces Dix Paroles une première ébauche structurée des Droits de l’Homme et de la Femme ? ” Albert Hari, Les droits de l’homme dans la Bible et aujourd’hui, Editions du cygne, 2001, p.21 57 - Encyclopaedia Britannica, 1971, tome XI, p.43 58 - G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995 p.241. Voir aussi Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, 2008, p 98-101 59 - Cour de cassation, ch. Crim. 02/12/03 in La Revue du Praticien, tome 18, n° 650, du 26 avril 2004 60 - Claude Sureau, Son nom est Personne, Albin Michel, 2005. Avant de naître, l’enfant est-il une chose, un amas de cellules ou un patient ? 61 - The New Encyclopaedia Britannica, 1985, tome XXI, p.921 62 - A ce sujet, l’historien Will Durant a dit que “ la leçon fondamentale que m’a enseignée l’Histoire est la même que celle exprimée par Jésus. [...] Rien au monde n’est plus efficace que l’amour. ” 63 - C. Ceram parle de l’ensemble de l’histoire chronologique comme ‘d’un squelette, un bâti autour duquel il n’y a rien ”. Le secret des Hittites, Paris, Perrin, 1955, p.135. “ Ce vaste corpus de tablettes dont nous disposons (un demi-million de documents, dont les quatre cinquièmes appartiennent à la ‘paperasse’), comporte des lacunes criardes Par exemple, de la vie du grand Hammurabi, on ne connaît que de maigres détails. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 104, 109 64 - J.J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.138, in it-1 p.453 ; “ On s’aperçoit rapidement que les scribes royaux n’avaient pas pour souci majeur de rapporter fidèlement les événements, et il est clair que la vanité du roi l’a obligé à prendre des libertés avec l’exactitude historique ”.
Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1926, vol 1, p.7 65 - “ La Table des Peuples de la Genèse est unique dans la littérature antique. Cette préoccupation pour l’Histoire ne se rencontre dans aucun autre texte sacré du monde ”. G. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, 1962, vol 3, p. 515. D’après la Bible, Adam a vécu 930 ans, Seth 912 et Methoushélah 969 ans. Ont-ils vraiment vécu aussi longtemps ? La Bible en elle-même contient des éléments attestant qu’il est question d’années littérales comparables aux nôtres. S’il s’agissait de mois, les personnages suivants seraient devenus pères à un âge impossible : Qenân à moins de six ans, Hénok à tout juste cinq ans. (Genèse 5:12,21) 66 - L’ouvrage La Bible et la datation au radio-carbone (angl) compare l’histoire d’Israël et de Juda relatée dans la Bible avec le récit fait par les textes cunéiformes. “ Ce sont 15 ou 16 rois (de Juda/Israël) qui sont mentionnés dans ces documents étrangers, en parfaite concordance avec les noms et les époques qui leur sont attribués dans le livre des Rois. Pas une seule erreur de contexte n’est commise et aucun document étranger ne cite un roi dont ne parlerait pas le récit biblique. ” (in Tour de Garde, 15/12/08, p 22) 67 - “ Isis portait la couronne de la Reine du Ciel, et elle tenait dans ses bras la petit enfant Horus. Les cierges brûlaient et coulaient devant elle, et tout autour de ses autels étaient suspendus des ex-voto de cire. ” H.G. Wells, Esquisse de l’Histoire universelle, Payot, Paris, 1925 68 - Dans Les religions de Babylonie et d’Assyrie, Edouard Dhorme, orientaliste français, déclare à propos d’Ishtar : “ Elle est la déesse, la dame, la mère miséricordieuse, celle qui écoute la prière, celle qui intercède auprès des dieux irrités. [...] Elle devient la déesse des déesses, la reine de tous les dieux. ” ; Pour un examen objectif des faits, voir l’étude très complète de E.O. James, Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Editions Le Mail, 1989. Cet ancien professeur d’Histoire des Religions à l’Université de Londres étudie le développement de ce concept de divinité à partir de ses origines jusqu’à sa transformation chez les chrétiens en Mater Ecclesia, principe vivant de l’Eglise, qu’on associa plus tard aux images de la Madone. 69 - “ De Babylone le culte de la Mère et de l’Enfant se répandit jusqu’au bout du monde. En Égypte, la Mère et l’Enfant étaient adorés sous les noms d’Isis et d’Osiris. Dans l’Inde, sous les noms d’Isi et Iswara. En Asie, c’est Cybèle et Deoius. En Grèce, Cérès la grand Mère avec un nourrisson au sein, ou Irène la déesse de la paix, avec l’enfant Pluton dans ses bras. Au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires jésuites ont été bien surpris de trouver la contrepartie de la Madone, Shing-Moo, représentée avec un enfant dans les bras. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 34-36 70 - J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 170, 155. “ ce sont des êtres à part, regroupés en catégories diverses, selon leur ‘spécialité’, parfois des ‘forces mauvaises’, maladies ou catastrophes, plus ou moins personnalisées. ”. Voir aussi G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995,p 411-416 71 - Ou littéralement “ qui avait un esprit de python ”, terme associé à l’oracle de Delphes. Vine’s Dictionary of New Testament Words, 1985, vol 1, p.328 72 - The Encyclopoedia Americana, 1977, tome XIII, p.725 73 - Selon Jean Markale, spécialiste français des Celtes, Samain semblerait être plutôt le nom de cette fête célébrée en l’honneur de Lug, dieu de lumière. Quand ils se rendent de maison en maison, déguisés en fantômes ou en sorcières, en exigeant des friandises et en agitant la menace d’un mauvais tour, les enfants perpétuent sans le savoir les rites anciens de Samain. J. Markale fait ce commentaire : “ En recevant quelque chose de leurs mains, ils établissent un échange fraternel entre le monde visible et invisible. C’est pourquoi les mascarades d’Halloween sont en fait des cérémonies sacrées ”. Halloween, histoire et traditions, Editions Imago, 2000, p.150 74 - “ La fête nominalement chrétienne des morts n’est qu’une ancienne fête païenne des morts sur laquelle l’Eglise résolut de fermer les yeux par politique. ” Frazer, Le rameau d’or, Origines anciennes de la fête chrétienne des morts, p. 453 75 - “ Certaines croyances populaires liées au jour des morts sont d’origine païenne. Voilà pourquoi dans de nombreux pays catholiques les paysans croient que les morts reviennent dans leurs anciennes demeures la nuit du jour des Morts et partagent la nourriture des vivants. ” Encyclopaedia Britannica, 1910, tome 1, p.709 ; voir aussi J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.4 76 - Une commémoration régulière fut instituée le 13 mai 610 lorsque le pape Boniface IV consacra le Panthéon à Marie et à tous les martyrs. Ainsi les dieux romains du passé laissaient-ils la place aux saints de la religion triomphante. Le changement de date en faveur du mois de novembre survint sous le pape Grégoire III (731-741), qui ordonna que ‘ tous les saints connus et inconnus ’ soient honorés le 1er novembre. Nul ne connaît la raison exacte de sa décision. Samain resta une fête populaire chez les Celtes tout au long de la christianisation de la Grande-Bretagne. La commémoration britannique de la Toussaint aurait été à l’origine de l’adoption universelle de cette fête par l’Eglise chrétienne’. [...] Pour ce qui est du jour des morts, ce sont les moines de Cluny qui au XIe siècle fixèrent la date de sa célébration au 2 novembre. J. Markale, Halloween, histoire et traditions, Editions Imago, 2000, p.110-114 77 - Encyclopaedia Britannica, 1911, tome II, p.796 (in cr 105) 78 - Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VIII, p. 785, Etruscan. Il faut remarquer que la divination était si courante chez les Étrusques que les Romains lui donnèrent le nom de disciplina etrusca, ‘ science étrusque ’. Le bâton recourbé des augures étrusques, qui ressemblait à une houlette de berger, serait l’ancêtre de la crosse portée par les évêques catholiques. 79 - Vine’s Expository Dictionary of New Testament Words, Cambridge, vol 1, p.328 80 - “ Dans le traitement des maladies, on croyait à l’efficacité de deux moyens d’action : les plantes et le recours à la magie. Les deux traditions se mêlent dans une tablette (A 7682 salle 3 vitrine 15), un remède contre les morsures de scorpions contenant une formule magique en sumérien, suivie d’un traitement en akkadien. ” Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, B. André-Salvini, p.13 81 - Engberg, L’aube de la civilisation et la vie dans l’antiquité orientale, angl., 1940, p.203-32 82 - “ La divination ‘par écrit’ est typiquement mésopotamienne, et nous en avons d’innombrables vestiges, [...] à partir du début du IIè millénaire. Seuls connaissaient ce code divinatoire les devins professionnels, qu’on appelait bârû : les ‘examinateurs’, parce que leur rôle était de scruter les événements ou les objets inattendus et anormaux pour les déchiffrer et lire les morceaux d’avenir que les dieux y avaient inscrits. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 162-8 83 - “ Il y a de solides preuves indiquant que le zodiaque a été défini à Babylone vers 2100 av.n.è.[...] Plusieurs anciennes images des constellations ont un caractère nettement babylonien, et presque toutes peuvent être expliquées à partir de la mythologie babylonienne. ” Morris Jastrow, The Century Dictionary and Cyclopedia ; L. Sprague de Camp, Great Cities of the Ancient World, 1972, New York, p.150 84 - The Encyclopaedia American, 1977, tome II, p.557 85 - The Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VII, p.786. Pour Jacqueline Gachet “ La croyance voulait que le dieu à qui était offert un animal s’identifiât à lui : en conséquence, la lecture des signes observés sur ces organes permettait d’accéder à l’esprit des divinités susceptibles d’apporter une réponse à une question sur des événements futurs. Dans le monde mésopotamien et proche-oriental, cette réponse est obtenue par l’examen du foie de mouton. ” Le pays d’Ougarit autour de 1200 av. J.-C., Actes du Colloque International 1993, Editions Recherche sur les Civilisations, 1995, p. 247. A l’inverse, les Israélites devront rejeter de telles pratiques. 86 - Louis-Hugues Vincent, Revue biblique, vol 48, Paris, Gabalda, 1939, p.156 87 - Palo Matthiae, Aux origines de la Syrie - Ebla retrouvée, Paris, Gallimard, 1996, p.19 88 - A. Lemaire, Le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p.216. “ Avant la découverte des archives de Mari, nous ne savions presque rien de l’histoire, des institutions, de la vie quotidienne de la Mésopotamie et de la Syrie du début du II millénaire. Des chapitres entiers d’histoire ont pu être écrits grâce à elles. ” Il y a aussi fort à penser que les juifs passèrent devant les ruines de Mari lorsqu’ils furent emmenés en exil à Babylone, après la destruction de Jérusalem. 89 - A. Parrot, L’aventure archéologique, Paris, Robert Laffont, 1979, p.180 90 - “ L’archéologie a rendu la Bible plus intelligible en nous faisant mieux comprendre le fond historique et le cadre. ” Sir Frederic Kenyon, The Bible and Archaelology, 1940, p.279 91 - L’histoire, n° 98, mars 1987, p.59 92 - B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982 p.336 (284) ; A. Parrot, La Tour de Babel, Delacheaux et Niestlé, 1953, p.12 93 - Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, n° 292, PUF, 2001, pge 94-101 94 - Voir notamment la reconstitution du temple de Marduk. Catalogue de l’exposition “ De Sumer à Babylone ”, 1983, Bruxelles, p. 36 ; et la maquette de la reconstitution de la porte d’Ishtar, du Musée de Berlin. Voir aussi Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, musée du Louvre, 2008, n° 141, 142 et 388-398 95 - Peut-on cependant avancer avec Jean Bottéro que l’auteur de Job a des sources mésopotamiennes ? Comment expliquer alors une telle exactitude scientifique dans les descriptions de la terre et des ses merveilles ? (chp 36 à 41). Comment a-t-il pu évoquer avec tant de justesse le sens correct du cycle de l’eau ? Comment cet homme pouvait-il savoir que la terre était suspendue sur le néant (chp 26:7), notion à l’opposé des conceptions de son époque ? Et comment aurait-il pu deviner que les problèmes liés à l’origine du mal ont commencé au ciel (chp 1 et 2) ? Des questions sans réponse si on ne reconnaît pas le caractère inspiré du récit biblique. 96 - B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982, p.236 (182) et p.238 (184) 97 - On a retrouvé à Babylone, près de la porte d’Ishtar, des centaines de tablettes cunéiformes datées du règne de Nabuchodonosor. “ Sur quatre documents, le nom de Joakin apparaît, à propos de distributions de produits alimentaires. Il est orthographié de différentes façons : Ja’ukînu, Jakûnînu. Il est dit ‘roi du pays de Jâhudu’. [...] Ces tablettes confirment donc la captivité de ce roi ” du pays de Juda. A. Parrot, Cahiers d’archéologie biblique n°8, Babylone et l’Ancien Testament, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1956, p.84-85. Voir aussi La Captivité à Babylone, Eugène Delacroix, RF 4774 (416) 98 - Werner Keller, La Bible arrachée aux sables, Plon, 1962, p.256 99 - The International Standard Bible Encyclopaedia, tome 4, 1988, p. 87, 919 100 - A. Parrot, Cahiers d’archéologie biblique n°8, Babylone et l’Ancien Testament, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1956. Dans son épilogue (p.117) l’auteur cite certaines des prophéties qui se sont accomplis à la lettre. “ Et Babylone, la parure des royaumes, la beauté de l’orgueil des Chaldéens, devra devenir comme [...] Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera jamais habitée ” Esaie 13:19-22. “ Elle devra devenir tout entière une solitude désolée.[...] Elle ne sera plus jamais habitée. ” Jérémie 50:13,39 101 - Le grand prêtre est représenté debout, à côté de la figure de l’aigle léontocéphale agrippant deux lions, emblème de Ningirsu. Celui-ci reçoit l’offrande d’un veau sacrificiel au-dessus d’un grand entrelacs, symbole probable de la nappe souterraine des eaux douces. Cette évocation d’une cérémonie sacrificielle résume le rôle fondamental dévolu à l’homme et pour lequel celui-ci fut créé. 102 - Par exemple, « En Arménie, la coutume de porter un toast et lever un verre renvoie au vestige d’un ancien rite païen d’une offrande sacrificielle de breuvages sacrés et sanctifiés, attendant en retour l’acceptation par des divinités au pouvoir surnaturel et des conséquences bénéfiques ». Sébastien Jupille, L’art du Tamada, une tradition transcaucasienne, mémoire pour l’INALCO, mai 2011 ; voir aussi « Les anciennes croyances arméniennes, Aharonian,1981, Ed Parenthèses. 103 - « Les noms révélateurs donnés à certaines de ces ziggourats indiquent bien la prétention de leurs bâtisseurs : la maison du lien entre le ciel et la terre (ziggourat retrouvée à Larsa) ; la maison des sept guides du ciel et de la terre (à Borsippa) ; la maison de la plate-forme-fondation du ciel et de la terre (à Babylone) ; la maison de la montagne de l’univers (à Assour). Les hommes de Babel voulaient donc se faire un renom par leur entreprise colossale. » Note sur Genèse 11:4 de la Bible d’étude du Semeur 2000, Edition Excelsis, 2005, p 22. 104 - Jean Markale fait remarquer que l’on « peut découvrir l’un des hommages les plus justes à la Grande Déesse universelle dans le récit de L’Ane d’or de l’auteur latin Apulée (trad Paul Valette, 1947) ». « Le monde entier me vénère sous des formes nombreuses, par des rites divers, sous des noms multiples. Les Phrygiens m’appellent mère des dieux ; les Athéniens, Minerve, les Cypriotes Vénus, les Crétois Diane, les uns Junon, les autres Bellone. Mais ceux que le soleil éclaire à son lever m’honorent de mon vrai nom, la reine Isis » (L’Ane d’or, XI, 5) in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 57 ; et de préciser : « Si Apulée avait eu connaissance des traditions celtiques, il n’aurait pas manquer d’ajouter les noms de Danna ou Anna, de Brigit, de Macha, de Morrigane ou Rhiannon, la ‘grande reine’, désignant toutes la même et unique divinité féminine des Commencements. » 105 - Catéchisme de l’Elise catholique, Mame Plon, nov 1992, ou http://www.christusrex.org/www1/catechism/CCC1-fr.html/ première partie : 1033 « Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ". » 1035 « L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel ". La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire. » 106 - « Ce récit [de la Genèse] laisse percevoir son caractère polémique : il remet en cause les concepts mythico-religieux du Proche-Orient ancien et offre une toute autre vison de Dieu, de l’homme et du monde. Le Dieu créateur n’a pas de rival (il n’est pas un dieu parmi les nombreux dieux du panthéon polythéiste), mais le seul vrai Dieu, créateur de l’univers entier par sa parole puissante. L’homme n’a pas été créé pour pouvoir à la nourriture des dieux (c’est au contraire Dieu qui pourvoit à ses besoins), mais pour être le véritable représentant de Dieu sur terre. » Note sur Genèse 1:1-2:3 de la Bible d’étude du Semeur 2000, Edition Excelsis, 2005, p 10. 107 - Cette loi du talion (du latin talio, punition identique à l’offense) peut sembler encourager la vengeance personnelle. En réalité, elle limitait les actes de vengeance insensés pour deux raisons. La Loi exigeait que la victime en réfère aux autorités établies qui examinaient alors les circonstances et le degré de préméditation (Deut 19:15-21). Le contexte général de la Loi encourageait aussi à ne ‘pas haïr son frère’, ni ‘à se venger ou garder rancune’ (Lévitique 19:17,18). Jésus a montré le véritable esprit de ce code (Matthieu 5:38,39). Une gifle ne causait pas de tort physique ; c’était une insulte qui pouvait entraîner l’autre dans un affrontement. Un chrétien ferait donc tout pour que l’engrenage consistant à rendre le mal pour le mal (Romains 12:17) ne s’enclenche pas. 108 - Il faut cependant noter, comme le faisait déjà Herbert Wells, « l’importance énorme donnée par Jésus, dans son enseignement, à ce qu’il appelle le Royaume des cieux, et la faible place qu’occupe ce dernier dans la doctrine de la plupart des églises chrétiennes ». - Herbert Wells, Esquisse de l’histoire universelle, Trad. E. Guyot, Paris, Payot, 1948, p. 258. 109 - Nimrud ou Nimrod, Nemrod (en arabe نمرود du verbe tamarada, et qui signifie « se rebeller », en hébreu נִמְרוֹד du verbe maradh, qui dérive du verbe Mered, qui signifie également « se rebeller ». Wikipédia 110 - Selon Alexander Hislop, pasteur protestant du XIXe siècle, après la mort de Nimrod, les Babyloniens se sentirent poussés à l’honorer grandement en tant que fondateur, bâtisseur et premier roi de leur ville, et comme organisateur de l’Empire babylonien initial. D’après la tradition, Nimrod mourut de mort violente. Puisque le dieu Mardouk (Merodak) était tenu pour le fondateur de Babylone, Hislop a émis l’hypothèse que Mardouk représente Nimrod déifié. L’opinion juive traditionnelle considère que la construction de Babel débuta sous sa direction. Josèphe écrivit : « [Nimrud] peu à peu, transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance. Il promet de les défendre contre une seconde punition de Dieu qui veut inonder la terre : il construira une tour assez haute pour que les eaux ne puissent s’élever jusqu’à elle et il vengera même la mort de leurs pères. Le peuple était tout disposé à suivre les avis de [Nimrod], considérant l’obéissance à Dieu comme une servitude ; ils se mirent à édifier la tour […] ; elle s’éleva plus vite qu’on eût supposé. » - Antiquités judaïques, I, 114, 115 (IV, 2, 3). 111 - Le gouvernement de Dieu est, dans sa structure et sa fonction, une théocratie pure (du gr. théos, dieu, et kratos, domination), une domination par Dieu. Le mot théocratie est attribué à Josèphe, qui l’aurait forgé dans Contre Apion (II, 164, 165 [XVI]). À propos du gouvernement établi sur Israël au Sinaï, Josèphe dit : « Les uns ont confié à des monarchies, d’autres à des oligarchies, d’autres encore au peuple le pouvoir politique. Notre législateur n’a arrêté ses regards sur aucun de ces gouvernements ; il a institué le gouvernement théocratique plaçant en Dieu le pouvoir et la force. » in Etude perspicace, tome-2 pge 823 112 - http://wol.jw.org/déluge/it-1 p 613 et Étude perspicace (it-1) page 463 / chronologie 113 - L’observance de la nouvelle lune chez les Hébreux . A chaque nouvelle lune (et donc au commencement de chaque mois) les Juifs sonnaient des trompettes et offraient des sacrifices (Nb 10:10 ; 2Ch 2:4). Les offrandes prescrites étaient en fait plus importantes encore que celles habituellement offertes lors d’un sabbat normal (Nb 28:9-15). Il n’est nulle part dit explicitement que la nouvelle lune marquait un jour de repos, mais le texte d’Amos 8:5 laisse entendre un arrêt du travail. C’était aussi un moment de fête (1S 20:5). La septième nouvelle lune de chaque année était sabbatique, et donc un moment de repos complet (Lv 23:24, 25 ; Nb 29:1-6). Ce « jour de sonneries de trompette » annonçait la proximité du jour des Propitiations, qui avait lieu le dixième jour du même mois. Wol.org/lune 114 - Dictionnaire de la Bible. Vigouroux,1912, tome 4, p 419, partie II 115 - La Voie processionnelle, qui traversait la porte d’Ishtar, était décorée des deux côtés de reliefs de lions passants. Cette porte était le principal accès à la ville de Babylone. Elle était entièrement recouverte de briques à glaçure d’un bleu profond et orné de centaines de taureaux et de dragons en relief; sa vue devait sans doute marquer durablement le visiteur des temps antiques découvrant la capitale. Irving Finkel, Babylon, city of wonders, 11/2008, The British Museum. 116 - D’après les calculs des archéologues, c’est au moins sur une longueur de 180 m que la voie était ainsi bordée de lions marchant vers le nord; par conséquent il devait y avoir une soixantaine de lions de chaque côté. Les lions étaient identiques sur les deux murs parallèles. Chaque lion nécessitait onze rangées de briques. Pas moins de 64 moules différents étaient nécessaires pour réaliser un lion entier. Babylone, Catalogue de l’exposition Paris 2008, sous la direction de B. André-Salvini, Hazan, 2008, pge 202 117 - Les livres qui le composent sont liés entre eux. De Genèse à Révélation, on retrouve le thème central de la Bible : la justification de la souveraineté de Yhwh et l’accomplissement de son dessein pour la terre au moyen de son Royaume dirigé par Christ, la semence promise ( Genèse 3:15 ; Matthieu 6:10 ; Révélation 11:15). 118 - Le mot hébreu qui signifie borne, gevoul, est le même que celui rendu par frontière ou territoire en Genèse 10:19 et 47:21. Quand les Israélites occupèrent Canaan, chaque famille reçut une parcelle de terre et les limites de ce possessions furent marquées par des repères ou bornes. La Bible ne les décrit pas. 119 - La Bible décrit ici de façon poétique les trois principales étapes du cycle de l’eau. Pour le rédacteur, Dieu est la Source de la chaleur solaire. C’est lui qui attire les gouttelettes au moyen de l’évaporation. Puis par la condensation, la vapeur d’eau en suspension se transforme en nuages, qui déversent l’eau sous forme de pluie ou d’autres précipitations. Aujourd’hui encore, les météorologistes ne peuvent pas expliquer tous les aspects de ce phénomène qu’est la pluie. La Bible demande d’ailleurs : Qui peut comprendre les couches de nuages ? (Job 36:29). Comment un simple humain a-t-il pu faire une description aussi scientifiquement exacte? Voir aussi hydrologie.org 120 - Lionel Marti, Le genre littéraire des stèles au Proche-Orient ancien, in Mesha et la Bible, catalogue de l’exposition du Collège de France, septembre 2018, p 56 121 - Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, tome deuxième, 1912, page 1010, corne , 5°
1 - W. Durant, Histoire de la civilisation, trad. Ch. Mourey, Lausanne, Editions Rencontre 1966, tome 1, chap.10, p.412. “ La barbarie est comme la jungle, qui ne reconnaît jamais sa défaite ; elle attend patiemment pour regagner le terrain qu’elle a perdu. ” 2 - G. Roux, La Mésopotamie, Éditions du Seuil, p.335. “ Je bâtis un pilier devant la porte de la ville et j’écorchais tous les chefs qui s’étaient révoltés contre moi et j’étalais leur peau sur le pilier. Certains d’entre eux je les emmurais dans le pilier, d’autres je les empalais sur des pieux. [...] Je coupai les bras ou les mains ; d’autres je coupai le nez, les oreilles. J’arrachais les yeux de nombreux soldats. Je fis une pile de vivants et une autre de têtes. ” 3 - “ Si Ninive s’imposa à la mémoire des hommes, ce fut surtout par le meurtre, le pillage, la tyrannie, l’oppression des faibles, la guerre et les atrocités de toutes sortes. ” C. Ceram, Des Dieux des Tombeaux des Savants, Perrin, 1975 4 - W. Wright, Ancient Cities, 1886, p.25 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p 210 Assyrie 5 - A propos de Ninive, une chronique babylonienne raconte : “ Ils prirent un imposant butin dans la ville et dans le temple et réduisirent la ville en un morceau de dé[combres]. ” J.-J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.195 6 - A. Olmstead, Assyrian Histiography, 1916, p.5 “ Nous pouvons utiliser l’inscription sur monuments pour combler les vides laissés par les annales, mais elle n’a pas le moindre poids quand elle contredit l’original. [...] Tout aussi grave, elles ont rarement un ordre chronologique. Il est évident qu’il faut les utiliser avec prudence. ” in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.455.
Voir aussi : J.J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.138, in it-1 p.453 ; “ On s’aperçoit rapidement que les scribes royaux n’avaient pas pour souci majeur de rapporter fidèlement les événements, et il est clair que la vanité du roi l’a obligé à prendre des libertés avec l’exactitude historique ”. 7 - H. Lea, History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres 1932, 4è éd. p.6 8 - Même l’histoire synchronique assyrienne, tablette célèbre contenant un récit concis des relations entre l’Assyrie et la Babylonie, n’est pas tenue pour absolument exacte. “ Nous pouvons considérer ce document même pas comme de l’histoire au vrai sens du terme , mais simplement comme une inscription dressée à la gloire d’Ashour. ” A. Olmstead, Assyrian Histiography, p.32 9 - B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982, p.184 (125) 10 - A .Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.94 11 - Jacques Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Paris, 1977, p.118 12 - “ La simple inventivité ne permet pas d’expliquer la description tactique des batailles de la Bible. Il suffit par exemple de comparer la campagne de Gédéon contre les Madiânites avec les batailles de la guerre de Troie que raconte Homère. N’importe quelle zone côtière fournira un emplacement géographique acceptable. Il n’en va pas de même pour le récit biblique (...) Force nous est de constater la véracité de la narration tactique des batailles de la Bible. ” Chaim Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p 11 ; et sur le tunnel d’Ezéchias, pages 202 à 208. 13 - Encarta, 2004, bénédiction ; International Standard Bible Encyclopaedia, tome 1, 1979, p.333, 457 14 - J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.94 15 - E.A. Speiser, The World History of the Jewish People, 1964, tome 1 p.160 ; voir aussi, J.A. Thompsom, La Bible à la lumière de l’archéologie, 1988, Editions L.L.B, p.25 16 - La croyance en des triades de dieux ainsi qu’en une pentade était un trait important du culte des Assyriens. La triade principale était composée d’Anou, qui représentait le ciel ; de Bel, qui représentait la région habitée par l’homme ; et d’Ea, qui représentait les eaux terrestres et souterraines. Une autre triade était formée de Sîn, Shamash, et de Rammân, bien qu’il ait souvent été remplacé par Ishtar. “ Ces divinités sont parfois invoquées séparément dans des formules qui semblent les élever tour à tour au-dessus des autres. ” Unger’s Bible Dictionary, 1965, p.102 ; International Standard Bible Encyclopaedia, tome 4, 1988, p 86 17 - Sir Wallis Budge, Babylonian Life and History, 1925, p.146-7. “ Nombreux étaient les démons et les mauvais esprits qui tourmentaient le babylonien, mais il connaissait bien la forme et les pouvoirs maléfiques de la plupart d’entre eux. [...] Une autre triade comprenait lilû, lilîtu, et ardat lilî. Les Hébreux connaissait lilîtu ; une tradition rabbinique fait d’elle la première épouse d’Adam ; femme d’une grande beauté, elle erre la nuit cherchant à dévorer les enfant. [...] Le Babylonien eut recours au prêtre qui assumait souvent le rôle d’un dieu et qui exorcisait les démons en récitant des incantations. ” 18 - Georges Roux, La Mésopotamie, Éditions du Seuil, 1995, 411-416 19 - La Bible de Jérusalem, Chouraqui utilisent ‘lunatiques’, mais d’autres mettent ‘épileptiques’ (BFC, Bible des peuples). ‘Ces malades étaient considérés comme influencés par les phases de la lune. Certains d’entre eux pouvaient être démoniaques’ (Thompson, note k). Il faut cependant noter que “ le sens premier du terme sélêniazomaï, ‘être frappé par la lune’, est lié à une croyance populaire très répandue selon laquelle la lune serait nuisible aux humains, [...] passée au stade de l’usage. ” (ISBE, par J. Orr, 1960, in it-1, p 788). Matthieu ne fit qu’employer un terme grec couramment utilisé à l’époque à propos d’un épileptique. Les symptômes signalés par Marc et Luc sont ceux de la maladie. 20 - Dante, , l’Enfer, chant VIII, p.55, Paris, Salcep, 1981. Dante et Virgile se dirigent vers la ville infernale de Dité. Ils sont conduit par le démon Phlégias, condamné au Tartare par Appolon. Dans l’Iliade d’Homère, le mot tartaros désigne la plus basse des régions inférieures et un lieu d’obscurité. C’est le lieu de détention que les dieux mythiques ont créé pour les esprits et autres Titans qui s’étaient révoltés contre Zeus. Le mot ‘Tartare’ se rencontre dans la Bible uniquement dans le texte de 2 Pierre 2:4. Il ne concerne ici que “ les anges qui avaient péché ”. ‘Il semble désigner l’obscurité mentale la plus profonde et l’état extrême d’abaissement de ces créatures spirituelles rebelles’. TMN, appendice 4 D, p.1698 21 - B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris, 1982, p.249 (196)&(197) 22 - W. Keller, La Bible arrachée aux sables, 1962, p.153 ; The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 30, p.66. 23 - J. Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Editions du Cerf, 1977, p.122. “ Ni dans les textes A et B Sennachérib n’emploie à propos de Jérusalem la formule ‘j’assiégeais et je conquis’ par laquelle il indique qu’il s’empara de force d’autres villes de Juda ; c’est reconnaître implicitement que Jérusalem ne fut pas prise d’assaut. [...] C’est ‘l’Ange de Yahvé’ qui contraignit Sennachérib à la retraite en exterminant une partie de son armée alors que le texte assyrien ne souffle mot d’une quelconque épidémie. ” 24 - D. Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, vol II, p. 200 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.790 Esar-Haddôn ; The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 33, p.73. 25 - D. Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, vol II, p.244 26 - D’autant qu’on a dit de lui qu’il était “ bien moins soucieux d’embellir sa capitale Ninive, qu’aucun autre roi assyrien ”. G. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, 1962, vol 2, p. 125 27 - Ce nom, qui figure dans une partie du livre rédigée en araméen, est vraisemblablement une forme abrégée du nom du roi d’Assyrie, avec pour lettre finale un r à la place du l, l’araméen comme le perse n’ayant pas de lettre l. Étude perspicace des Écritures, tome 1,p. 204. 28 - Bien que le culte des images soit très fréquent dans les religions chrétiennes ou non, cet enseignement n’est pas biblique. On trouve dans le décalogue cet interdit concernant la fabrication et l’adoration d’idoles: “ Tu ne te feras aucune image sculptée [...] Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux. ” (Exode 20:4,5). Mise en garde répétée aux chrétiens : “ Fuyez l’idolâtrie ” (1 Corinthiens 10:14) ou “ Gardez-vous des idoles ” (1 Jean 5:21). 29 - Encarta, croix. Voir aussi Sven Tito Achen, Symbols around us, NY, 1978, The Cross pages 205-210V. Gordon Childe, New Light on the Most Ancient East, 1953, ch IX, Civilisation indienne au IIIe millénaire av. J.-C, pages 184-185. “ Les peuples sémitiques associaient la croix avec Astarté, et chez les Grecs, c’était un attribut d’Aphrodite et de l’Artémis d’Ephèse [...] Les symboles phalliques de la Grèce, de Rome et du Japon revêtent parfois la forme d’un tau renversé. ” Funk & Wagnalls, Standard dictionary of Folkore, Harper & Row, NY, 1984, p 264 30 - Robert Lenk, Oberdonau, die Heimat des Fühhrers, p.12 31 - The Companion Bible, appendice 162, la croix et la crucifixion (in Comment raisonner à partir des Écritures, p. 80). Voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, Éditions Fischbacher, 2000, p 301 32 - Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 205 ; voir aussi The Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VI, page 753 (in cr 78); “ Le symbole de la croix était très largement vénéré en Europe bien avant le début de notre ère (chp XV, p 70) [...] Lorsque nous passons en Asie, nous constatons non seulement que deux sortes de svastika ont été utilisées pendant des milliers d’années en tant que symbole religieux en Chine et au Tibet, mais que beaucoup d’autres formes de croix ont été vénérées (chp XVI, p 74) [...] La svastika fut la première des différentes formes de croix a acquérir de l’importance en tant que symbole (p. 26). ” John Denham Parsons , The Non-Christian Cross, Londres, 1896, The Echo Library, 2006. 33 - A. Hislop, Les deux Babylones, traduit de l’anglais par Cerisier, Éditions Fischbacher, 2000, page 296-307. 34 - “ Dans l’état d’Oaxaca [Mexique], les Espagnols s’aperçurent que l’on avait érigé des croix de bois comme symboles sacrés. En Amérique du Sud, ce même signe était considéré comme symbolique et sacré. Au Pérou, les Incas honoraient une croix sculptée d’une seule pièce dans le jaspe. ” Baring-Gould, Curious Myths of the Middle Age. Sven Achen, historien danois et spécialiste des symboles dit que “ pour ces non-chrétiens, la croix était un signe magique offrant une protection, portant chance et protégeant du méchant. ” Symbols around us, NY, 1978, p 206. 35 - “ Elle était employée comme symbole du dieu Tammouz (étant en forme de Tau mystique, initiale de son nom). Vers le milieu du IIIe siècle, [...] les Eglises admettaient en leur sein les païens, et leur permettaient de conserver leurs signes et symboles. D’où le Tau ou T, dans sa forme la plus employée, avec la barre transversale abaissée, qui fut adoptée pour représenter la croix du Christ. ” Vine’s Dictionary of New Testament Words, Cambridge, Marsshall, 1985, page 256. 36 - Des éléments de culte sémitiques entourent ici les ziggourat mésopotamiennes. Deux personnages sont accroupis face à face. L’un tend ses mains ouvertes vers son compagnon qui va verser l’eau des ablutions. Derrière le personnage du fond, une grande jarre pour la réserve d’eau, des arbres ébranchés qui font penser à ashérim, poteau sacré. Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, p.25. 37 - A noter le Sceau-cylindre (A 29433) : héros royal sous le globe ailé d’Ahura Mazda ; le Cachet : le culte royal (AD 127), où le dieu en costume perse apparaît dans le globe ailé ; et le Sceau-cylindre (A 22359), scène de culte devant la reine ou la déesse Anahita. 38 - “ Les témoignages des sources grecques, perses et babyloniennes indiquent que l’année d’accession d’Artaxerxès fut 475 av.n.è. et que sa première année de règne fut 474. Ce qui situe la 20e année en 455. Si en s’appuyant sur Daniel 9:25, on décompte 69 semaines d’années (483 ans) de 455, on arrive à l’an 29, année importante pour l’arrivée de Messie le Guide. ” Étude perspicace des Écritures, tome 2, p.561 Perses.
39 - “ Ce palais que j’ai fait à Suse, ses matériaux ont été apportés de loin. [...] Les orfèvres qui ont travaillé l’or étaient des Mèdes et des Egyptiens, les hommes qui ont fabriqué les briques étaient des Babyloniens. ” P. Lecoq, Les inscriptions de la Perse achéménide, Paris, 1997 p.235-237. 40 - “ Ce qu’il y a de plus honteux à leur avis, c’est de mentir. ” Hérodote ( I, 136,138). 41 - “ Le roi Darius dit : par la grâce d’Ahoura Mazda, j’ai fait cela ; que ce que j’ai accompli apparaisse excellent à chacun. ”. Une des caractéristiques du zoroastrisme est le dualisme, la croyance en deux êtres divins indépendants. Ce dieu passait pour le créateur de toutes bonnes choses. Il faisait peut-être partie d’une triade, composée aussi de Mithra et d’Anahita (déesse de l’eau et de la fécondité). Un certain nombre de spécialistes rapprochent cette dernière de la déesse babylonienne Ishtar. E. James fait cette remarque : “ Elle était adorée comme ‘la Grande Déesse dont le nom est La Dame, la ‘Toute puissante et Immaculée qui purifie la semence des mâles [...] Elle était en réalité la contrepartie iranienne de la déesse syrienne Anat, de la déesse babylonienne Inanna-Istar, de la déesse grecque Aphrodite. ” Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Éditions Le Mail, 1989, p 104-5 ; ISBE, t 4, 1988, 126. 42 - “ Ce symbole se trouve encore sur certains monuments. Par exemple, sur un pilastre de Persépolis, on voit un bouc avec une corne énorme et un Perse tenir cette corne. C’est certainement une allusion à la soumission de la Macédoine par la Perse. ” The Imperial Bible Dictionary, vol I, p.664 43 - “ Selon Hérodote (I, 191,192) lorsque Cyrus mit le siège devant la ville, il dirigea le fleuve au moyen d’un canal dans l’étang, [...] et ainsi les eaux ayant baissé, il rendit guéable l’ancien lit. Bien qu’un peu différent dans les détails, le récit de Xénophon (, VII, (5) 33) donne les mêmes éléments fondamentaux. Le récit de Josèphe (Contre Apion, I, 150-153) s’harmonise avec le récit biblique selon lequel le roi qui fut tué la nuit de la chute de Babylone était Belshatsar, et non Nabonide. ” 44 - La Chronique de Nabonide, (The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 48, p.91), est le texte cunéiforme le plus complet qu’on possède sur la chute de Babylone. On célébrait la fête du Nouvel An et on avait apporté les différents dieux dans la ville. Le récit s’accorde avec le texte biblique (Daniel chapitre 5) qui montre que Belshatsar était roi à Babylone au moment où la ville fut renversée. (voir aussi le document 47, qui montre que la précision du texte de Daniel (5:29) selon lequel “ il devint le troisième chef dans le royaume ” s’accorde avec les faits. L’explication de la chute de Babylone sur le Cylindre de Cyrus diffère de celle de la Bible. Ce document cunéiforme, conservé au British Muséum, est essentiellement religieux. Il présente Cyrus attribuant le mérite de sa victoire à Mardouk (Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, p 249). Ce texte a été qualifié ‘de document de propagande rédigé par les prêtres babyloniens’ dans le but d’expliquer la totale incapacité de ce dieu principal de Babylone de sauver la ville (Ancien Near Eastern text, p 315, cit in it-1 p 580) 45 - Suzanne Vantoura, La musique de la Bible révélée, Paris, Dessain et Tolra, 1978. Voir aussi Curt Sachs, The Rise of Music in the Ancient World, 1943, p.48, in it -2 p.360, Musique. 46 - Jacques Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Paris, 1977, p121 47 - Le Unger’s Bible Dictionary fait cette remarque (p.912) : “ La religion cananéenne avec son culte orgiaque, la nudité sensuelle et une mythologie grossière se font connaître dans tout leur réalisme. Les critiques ne peuvent plus accuser le Dieu d’Israël d’avoir été injuste en ordonnant la disparition de ces cultes débilitants. ” et le Dictionnaire Manuel biblique de Halley, Vida, 2005, p.184. “ Les archéologues qui creusent dans les ruines des villes cananéennes s’étonnent que Dieu ne les ait pas détruites plus tôt qu’il ne le fit. ”. 48 - A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.68 p.68 49 - A. Albright, Archaeology and the Religion of Israel, 1968, p.76 50 - Le terme Bible dérive du grec biblia ou ‘ petits livres ’. Il provient lui-même de biblos, qui désigne la partie intérieure de la tige de papyrus. ‘ Le port phénicien de Guébal, d’où l’on importait d’Égypte le papyrus, en vint à être appelé Byblos par les Grecs (Ezechiel 27:9, LXX). Les habitants de cette ville sont les Bibliens ’. (Josué 13:5, TMN note). 51 - G. Flaubert, Salammbô, Gallimard, 1970, XIII, Moloch. Voir aussi Funk & Wagnalls, Standard Dictionary of Folkore, NY, 1984, p 84 : “ les premiers-nés étaient sacrifiés dans le cadre d’un rite de fertilité ” 52 - La Revue d’archéologie biblique rapporte : “ En cet endroit du VIIIe au IIe siècle av. n.è. les mères et pères de Carthage ont brûlé les ossements de leurs enfants sacrifiés au dieu Baal Hammon et à la déesse Tanit. Le Tophe avait probablement une surface de 6 000 m² et neuf niveaux de sépultures. [...] Nous estimons que jusqu’à 20 000 urnes ont pu être accumulées à cet endroit. ” 53 - Comme par exemple le grand prêtre Aaron sur une fresque de la synagogue de Doura Europolos (250 ap.JC) ou sur une mosaïque de Sepphoris en Galilée (Vè ap JC). J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, p.154 54 - J. Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, p.149-150 55 - Encyclopaedia Britannica, 1948, tome II, p.861 (in Comment raisonner p 44). Voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, p.329 56 - “ Le Nouveau Testament, où nous est gardée la doctrine du Christ et des Apôtres, n’exige point le célibat des ministres sacré (...). Jésus Christ n’en a pas fait une condition préalable au choix des Douze, ni non plus les Apôtres à l’égard des hommes qui étaient préposés aux premières communautés chrétiennes. ” Le célibat sacerdotal, éd. du Centurion, 1967, p.44 (in cr 392). Notons aussi les textes suivants : “ Il faut que l’évêque soit sans reproche, homme d’une seule femme ” 1 Timothée 3:2, La Bible des Peuples ; ou encore “ N’ai-je pas le droit d’emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, ... ? ” 1 Corinthiens 9:5, BFC 57 - La vestale romaine Claudia Quinta qui vécut au IIIè siècle avant J.-C. subissait les pires calomnies du fait de la pureté de ses mœurs. En 204 Hannibal et ses armées menacèrent Rome. Une série d’événements où se mêlèrent oracle, statue protectrice de Cybèle et sauvetage miraculeux rétablirent l’image de la jeune femme. Le récit fut récupéré dans la tradition chrétienne. Irène Aghion, Héros et Dieux de l’Antiquité, Guide iconographique, Flammarion, 1994, p 89 58 - H. Lea, History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres 1932, 4è éd. p.6 59 - “ Au Pérou, pendant le règne des Incas, le même système prévalait, et cela avec une analogie qui prouve bien que les Vestales de Rome, les nonnes de la Papauté et les saintes vierges du Pérou doivent être sorties de la même origine. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Éditions Fischbacher, 2000, p 334 60 - A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.137 61 - Dans un commentaire sur Psaume 27:13, l’exégète juif David Kimhi (160 ?-1325 ?) donne cette précision historique à propos de ‘ Gehinnom ’ : “ C’est un lieu dans les environs de Jérusalem, un lieu détestable, et l’on y jette des choses impures et des cadavres. Il y avait là un feu continuel pour brûler les ossements. Voilà pourquoi le jugement des méchants est appelé symboliquement Gehinnom. ” in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.972 62 - Selon l’Encyclopaedia Judaica, “ la destruction des cadavres par incinération n’est pas une coutume juive. Pour les juifs traditionalistes, l’inhumation est obligatoire. ” 63 - Word Pictures in the New testament, 1932, vol V, p.87 in it-2 p. 1086 Tombe de souvenir 64 - Le mot mnêma désigne un mémorial ou un signe rappelant une chose ou une personne disparue, puis un monument funéraire et, partant, une tombe. Vine’s Dictionary of New Testament Words, 1981, vol 2 p.173 65 - Le musée du Louvre, visite guidée, Editions Place des Victoires, 2005, p 172 66 - Ce peuple rendait aussi un culte à une multitude de dieux, avec une préférence marquée pour les triades, qu’ils honoraient dans des temples tripartites, c’est- -dire composée de trois chambres dont chacune abritait une statue. La ville de Rome a hérité des Étrusques son temple de Jupiter-Capitolin, dédié à la triade Jupiter-Junon-Minerve. Cette triade correspond à la triade étrusque composée de Tinia, d’Uni et de Menrva. Werner Keller, Les Etrusques, trad. Guy Ballangé, Marabout, 1979, p.192. Voir aussi Acrotère CA 4504 Héraclès (Hercle) et Minerve (Menrva) 67 - Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, VIII, 87 (III, 6). ; A. Parrot, Le Temple de Jérusalem, Neuchatel, Delacheaux et Niestlé, 1962, p.33 68 - Moshe Dayan, Vivre avec la Bible, Albin Michel, 1986, p.174-176 69 - W. Keller, La Bible arrachée aux sables, Plon, 1980, p.235 70 - J. Briend, Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, Paris, 1977, p.90. 71 - Il ne s’agit donc pas “ d’un nom mystérieux, qui suggère seulement son existence ou sa présence ”, comme l’écrit J. Bottéro. (Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 224). “ Supposons [...] qu’ils disent : ‘Quel est son nom ?’ Que leur dirai-je ? Alors Dieu dit à Moïse : “ Je Serai Ce Que Je Serai. ” Ici, ‘Ehyèh est à l’imparfait hébreu, à la première personne du singulier, et signifie donc “ Je deviendrai ” ; ou “ Je serai ”. Il n’est pas question ici du fait que Dieu existe par lui-même, mais de ce qu’il se propose de devenir pour d’autres.Traduction du Monde Nouveau, appendice 1 A. 72 - M. Delcor, Études bibliques et orientales de religions comparées, Leiden, 1979, p.2 73 - F. Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, Paris, 1926, t 1, col 223. 74 - Encyclopedia Judaïca in www.wachtower.org/croyances/articles/connaissez-vous Dieu par son nom ? 75 - La Bible déchiffrée, Paris , 1977, p.157 76 - R. Harris, Theological Wordbook of Old Testament, 1980, vol 1, p.13 77 - Ce codex (B 19A), conservé à St-Pétersbourg, est probablement le manuscrit biblique complet le plus important, car il a établi le texte de la majorité des éditions critiques modernes de la Bible hébraïque. 78 - G. Gertoux, un historique du nom divin, L’Harmattan, 1999. Concernant l’utilisation de ce vocable dans un contexte profane, voir aussi le fascicule proposé par les Témoins de Jéhovah, le nom divin (1984). “ La vocalisation Yahvé est une reconstruction hypothétique d’un nom dont la prononciation réelle n’était plus connue. Il en va de même de la vocalisation Jéhovah, plus proche de celle d’adonaï, mais qui ne correspond pas mieux à la forme primitive. D’autres se contentent de supprimer les voyelles, restituant simplement le Tétragramme YHWH. ” La Bible de Jérusalem, édition 2007, p 12 79 - Ce tableau d’Ingres était visible lors de l’exposition au Louvre de mai 2006. Il est actuellement au musée de Montauban. Il existe une représentation similaire sur une statue grandeur nature d’Aaron, dans le cloître de l’hôpital Cochin à Paris. Ces quatre lettres se voient aussi sur les vitraux de l’église adjacente et dans celle du Val de Grâce à proximité. 80 - G. Gertoux, un historique du nom divin, L’Harmattan, 1999, la puissance du nom, p.17. 81 - J. Douglas, New Bible Dictionary, 1985, p.430 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.1252 82 - J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.182. Ces lettres d’el-Armana, écrites en accadien, nous font connaître la situation du Moyen-Orient à l’époque qui précéda l’Exode. C’est dire leur importance pour la meilleure connaissance du milieu biblique. Le Louvre possède d’autres tablettes de cette correspondance : A 7093, Lettre de Rib-Addi (NVA) ; A 7097, lettre d’Abdi-risha (NE) ; A 7098, lettre d’Aiab et A 7096, lettre de Shuwardata, vitrine 4 ; A 7095, lettre du pharAn à Endaruta, Sully, 1er salle 26, galerie d’étude 1. A. Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p33-37 83 - T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum, 2004, document 8, p.37 84 - “ Megiddo contrôlait l’axe principal qui traversait la Palestine d’ouest en est, la portion de la via maris qui quitte la côte et traverse la vallée de Yzréel. Elle permettait aussi de bloquer efficacement le principal point de passage à travers la chaine du Mont Carmel. ” Chaim Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p.108 ; et sur la campagne de Néko, p.212-216. 85 - C’est près de Meguiddo que le juge Baraq a battu les forces cananéennes de Sisera (Juges 4:14-16). Guidéon a défait une imposante armée madianite non loin de là avec sa petite troupe de 300 hommes (Juges 7:19-22). Les armées mongoles ont essuyé leur premier revers dans cette vallée au XIIIè siècle. Non loin de Meguiddo, le général anglais Allenby a vaincu les Turcs pendant la première guerre mondiale, lors d’une bataille qualifiée ‘de l’une des plus rapides et des plus complètes’ de toutes les batailles décisives de l’Histoire. Une interprétation littérale de ce terme unique dans la Bible apparaît pour la première fois dans un commentaire grec de la Révélation, écrit au VIè siècle par Oecumenius. Cependant, l’histoire de Meguiddo et sa position stratégique peuvent aussi entrer en ligne de compte dans une utilisation symbolique de ce terme. 86 - Edwin James, La religion préhistorique, trad. S. M. Guillemain, Paris, Payot, 1959, p.155 87 - Vine’s Expository Dictionary of New Testament Words, 1981, vol 2, p.173 88 - Sur les différences entre l’hébreu et l’araméen, voir J. Bottéro, , Hachette, 2006, p 228-9 89 - J. Briend, Textes du Proche-Orient ancien, Paris, 1977, p.87 ; T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 25, Samara Ivories, p.61. 90 - Pour Jacqueline Gachet “ La croyance voulait que le dieu à qui était offert un animal s’identifiât à lui : en conséquence, la lecture des signes observés sur ces organes permettait d’accéder à l’esprit des divinités susceptibles d’apporter une réponse à une question sur des événements futurs. Dans le monde mésopotamien et proche-oriental, cette réponse est obtenue par l’examen du foie de mouton. ” Le pays d’Ougarit autour de 1200 av. J.-C., Actes du Colloque International 1993, Éditions Recherche sur les Civilisations, 1995, 247. A l’inverse, les Israélites devront rejeter de telles pratiques. Voir aussi p.151, Le Pays d’Ougarit 91 - A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.39-43 92 - T.Inman, Ancient Pagan and Modern Christian symbolism, 1875, p.119 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p 244 93 - “Dans les temples cananéens, des hommes et des femmes prostitués (sacrés) se livraient à toutes sortes d’excès sexuels. On croyait, dans une certaine mesure, que ces rites donnaient d’abondantes récoltes et faisaient prospérer les troupeaux.” J. A. Thompson, La Bible à la lumière de l’archéologie, LLB, Guebwiler, 1988, p.96. Voir aussi Victor H. Matthews, Manners & Customs in the Bible, 2006, pge 125 : « L’activité sexuelle sur les hauts lieux était destinée à favoriser la fertilité dans le pays. Elle inciterait Baal, dieu de l’orage, et sa compagne, Ashéra, à avoir des rapports sexuels ; récoltes et troupeaux seraient alors abondants » 94 - Josèphe, Contre Apion, Les Belles Lettres, I, 123, XVIII. 95 - Le Dictionnaire de la Bible de Vigouroux définit ainsi la différence qui existe entre les termes “Dieu” (ʼÉl ou ʼÈlohim en hébreu) et “Jéhovah”: “Les diverses langues sémitiques avaient simultanément ou séparément deux noms communs pour désigner Dieu, El et Élohim [Le premier paraît beaucoup plus ancien que le second]. Les Hébreux ont fait usage de l’un et de l’autre, soit en parlant du vrai Dieu, soit en parlant des dieux des polythéistes. Ils avaient de plus un nom propre pour nommer le Dieu véritable, Jéhovah ou Jahvéh, et c’est celui dont ils se servaient le plus souvent.” (Tome II, colonne 1702, Letouzay et Ané, 1912) 96 - Le svastika lévogyre était employé en Europe comme simple porte-bonheur d’origine indienne (en particulier en Angleterre), ou comme emblème combinant valeur propitiatoire et identité ethnique indo-européenne. 97 - Au cœur de l’oasis placée au carrefour des routes caravanières qui relient le sud de l’Arabie aux pays du Croissant fertile, l’importante cité de Teima remonte à l’Antiquité sans changement de nom. Quelques vestiges monumentaux, un rempart, le puits de Ayn Haddaj, étaient visibles lorsque Charles Huber y vint au cours de ses missions de 1878-1882, puis 1882-1884, avant d’être assassiné. Il put rassembler quelques inscriptions, une dalle à décor figuré et cette stèle, qui sont de première importance pour l’histoire des relations entre l’Arabie et la Mésopotamie 98 - La stèle, taillée dans une pierre locale, présente la forme d’une dalle plate à fronton cintré, habituelle au monde syro-mésopotamien. L’inscription occupe toute la face principale et court sous le relief qui prend place sur l’une des tranches. Les lettres de l’inscription apparaissent en relief réservé. Le texte relate l’introduction du culte de Salm de Hagam à Teima, avec l’accord des dieux traditionnels du lieu, en l’an 22 du règne d’un roi dont le nom manque. Le prêtre Salm-Shezib, fils de Pet-Osiris, desservira le nouveau temple, avec une dotation annuelle de vingt et un palmiers. 99 - Ces loculi étaient fermés par une plaque portant l’image du défunt, qui peut être la reprise en miniature du relief principal, figurant le banquet ou un buste. Une tenture est souvent sculptée derrière le mort, pour marquer la séparation entre le monde des morts et celui des vivants. Tous les défunts sont représentés de face, les yeux agrandis aux pupilles incisées parfois rehaussées de couleur. Ceci préfigure cette frontalité byzantine, que l’on voit aussi s’esquisser dans les portraits romains d’Egypte. C’est en effet dans l’Orient romanisé que s’élaborent les caractéristiques stylistiques de ce qui deviendra le premier art chrétien. 100 - La pratique du banquet couché est empruntée au monde gréco-romain. A Palmyre, elle a pris une signification funéraire : les tombeaux familiaux comportent une salle principale dominée par le sarcophage monumental du fondateur, surmonté de hauts-reliefs où l’on voit le chef de clan, entouré de ses proches et de serviteurs, étendu sur une klinê, coupe en main. Le reste de la tombe est occupé par des rangées superposées de loculi, dans lesquels étaient placés les cercueils 101 - Cette image est riche d’enseignements sur la culture cosmopolite des grandes familles de Palmyre : l’homme manifeste son identité orientale, son costume, hérité d’une tradition parthe, est celui des caravaniers, avec les bottes de ceux qui affrontent la steppe. Mais il affiche sa fierté de Palmyrénien ; par l’inscription et par le luxe de son costume peut-être importé d’Asie centrale ou de la Perse, il rappelle la source de sa prospérité 102 - Depuis longtemps, les voyageurs qui se rendaient à Chypre repéraient sur le sommet de l’acropole d’Amathonte, ce vase monumental, seul vestige visible des sanctuaires qui s’élevaient dans la capitale de ce royaume chypro-phénicien. Amathonte, près de Limassol, sur la côte sud de Chypre, est bâtie sur une colline en pente assez raide dominant la mer, protégée du côté de l’intérieur par une falaise abrupte. Depuis le XVIIIe siècle, des inscriptions en langue phénicienne avaient été repérées à Chypre ; Ernest Renan, à l’issue de son exploration de la Phénicie continentale en 1861, et soucieux de mieux étudier les nombreux restes phéniciens de l’île, confia une mission d’étude à l’érudit Eugène Melchior de Vogüé et à Edmond Duthoit, architecte, élève de Viollet-le-Duc. Au cours de son voyage de 1865, Duthoit obtint des autorités ottomanes la possession du vase pour la France ; la descente du monolithe depuis l’acropole et son embarquement furent un exploit technique pour les charpentiers de la marine impériale française. 103 - De nos jours, le site d’Amathonte est devenu l’un des grands chantiers archéologiques de l’École française d’Athènes : les fouilles récentes, des inscriptions et du mobilier de culte permettent d’attribuer le sanctuaire principal à une Aphrodite locale, déesse de la fertilité dont le culte était répandu à Chypre depuis le IIIe millénaire. Le temple romain a détruit le sanctuaire de l’époque archaïque, mais l’emplacement primitif du vase a été retrouvé : une dépression creusée dans le rocher, avec les fragments d’un deuxième vase plus petit, déjà repérés au XIXe siècle. Un escalier de quelques marches permettait d’accéder à la margelle du monolithe 104 - La reconstitution chronologique précise du règne de Sargon est impossible, car l’équation "campagne = année" est mise en défaut, une campagne ayant pu durer plusieurs années et une année ayant pu être sans campagne. [ H. TADMOR – The Campaigns of Sargon II of Assur: a Chronological-Historical Study
in: Journal of Cuneiform Studies 12:1 (1958) pp. 22-40.] Tadmor en conclut que les historiographes de Sargon ont dû relater ses campagnes en Palestine et en Égypte plutôt en termes géographiques que de façon chronologique. Le règne d’Assurbanipal pose les mêmes problèmes de chronologie [A.K. GRAYSON – The Chronology of the Reign of Ashurbanipal in: Zeitschrift für Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie pp. 227-245. In Gérard Gertoux http:// ww.chronosynchro.net page 67-78
105 - Ce texte précise clairement sa position de corégent, puisqu’on lit: Le signe MAN, écrit avec 2 têtes de clou, rendu par « roi », est traduit en akkadien par šané qui signifie « second ». Le terme pour « roi » n’est pas MAN GAL, littéralement « grand second/double », soit « grand régent » ou « grand vice-roi », mais LUGAL « grand homme » (on trouve ces deux termes dans les inscriptions de Sennachérib). Sennachérib ne pouvait porter le titre de roi du vivant de Sargon , car celui-ci était considéré comme étant « sans rival « , mais seulement le titre de régent (le double du roi). De plus, le terme -ma signifiant « et » relie celui qui est assis à celui qui passe le butin en revue, donc Sargon. In G.Gertoux, Gérard Gertoux http:// ww.chronosynchro.net 106 - André Lemaire (directeur d’études à la Sorbonne) a reconstitué la mention “Maison de David” à la ligne 31 (où le D est érodé). Lemaire n’est ni chrétien ni juif. Anson Rainey (recherchiste à l’Université de Tel Aviv) a traduit l’énoncé “autel davidien” à la ligne 12. Voir http://ww.ieiop.csic.es/pub/04lemaire_f8ce9303.pdf 107 - Estelle VILLENEUVE, « La stèle de Mesha — Parole d’un vassal rebelle d’Israël », Le Monde de la Bible (Éditions Bayard), Numéro 192, printemps 2010, p. 50-51. 108 - On trouve aussi une allusion à la coutume romaine qui consistait à être demi couché pour manger dans le texte de Matthieu 6:11 : « Plusieurs viendront de l’Occident et se mettront à table avec Abraham. » Thompson, note u 109 - Le verbe hébreu a deux états : l’état dit parfait et l’état imparfait. Le parfait exprime une action achevée. L’imparfait désigne une action inachevée ou continue, autrement dit une action en cours. Le sens est donc différent de celui du français. En hébreu, une action qui a eu lieu dans le passé peut être exprimée par des verbes à l’imparfait si cette action est considérée comme inachevée, tandis qu’une action située dans le futur peut être exprimée par des verbes au parfait si cette action est envisagée comme achevée. TMN, 1995, Appendice 3 C, p 1693 110 - Voir aussi Genèse 38:15 : « Juda aperçut cette femme et la prit pour une prostituée, car elle avait le visage voilé. » ; et la note en bas de page de la Bible d’Étude du Semeur : Les prostituées sacrées étaient attachées au culte, à caractère sexuel, de la déesse de la fécondité (Astarté, Ashéra). Selon les Cananéens, leur activité assurait la fertilité de la terre et la fécondité des femmes et des troupeaux. 111 - La première fois que le nom personnel de Dieu apparaît dans une Bible en anglais, c’est en 1530, dans la traduction du Pentateuque par William Tyndale. Il a la forme de Iehouah. En 1535, dans sa traduction de la Bible en français, Pierrre Robert Olivétan le fait figurer en plusieurs endroits sous la forme de Iehouah. La Bible de Genoude, parue en 1824, emploie en divers endroits la graphie Jéhovah pour traduire le Tétragramme. La Bible de Crampon, édition de 1894-1904, utilise Jéhovah dans toutes les Écritures hébraïques. 112 - Au sujet de l’emploi de Jéhovah plutôt que Yahvé, le professeur jésuite Paul Joün a expliqué en 1923 dans sa Grammaire de l’hébreu biblique (Rome, Institut biblique pontifical, p 49, note ) : ‘ Dans nos traductions, au lieu de la forme (hypothétique) Yahweh, nous avons employé la forme Jéhovah qui est la forme littéraire et usuelle du français. ’ 113 - Les premiers chrétiens utilisaient-ils des images dans leur culte ? Certains disent que « l’utilisation des images dans le culte chrétien primitif ne peut pas à l’heure d’aujourd’hui être mise en doute ; Les catacombes chrétiennes étaient de véritables galeries de l’art chrétien primitif. Même des figures mythologiques décoraient les chambres saintes destinées à la pratique du culte sacré ou à recevoir les sépultures. » (New Catholic Encyclopedia). En réalité, les plus anciennes images trouvées dans ces catacombes ne remontent qu’au IIIe siècle. C’est-à-dire quelque 200 ans après la mort de Jésus. 114 - Dans le livre d’Esaïe, le rédacteur écrit à propos du Créateur : « J’ai formé la lumière et créé les ténèbres (…) Oui c’est moi, l’Eternel, qui fait ces choses. » (Esaïe 45 :7). La note en bas de page de la Bible d’étude du Semeur fait ce commentaire : « Il se trouve que cette affirmation s’oppose à la conception dualiste de la religion perse, selon laquelle deux divinités principales (celle de la lumière et des ténèbres), de force égales, régissaient l e gouvernement du monde. Le prophète affirme ici l’existence d’un Dieu unique. » 115 - « Un jour de 1972 un bulldozer bute sur une fosse remplie de statues en plâtre. Les travaux de construction de la nouvelle autoroute reliant Amman à Damas ont commencés. Dans la banlieue de la capitale jordanienne le site d’Aïn Ghazal est mis au jour. En 1982 Gary O. Rollefson et Z. Kafafi dirigent une équipe de fouilleurs américains et jordaniens. Le site montrera une longue période d’occupation. L’analyse des éléments retrouvés en fouilles font d’Aïn Ghazal un site caractéristique du Néolithique levantin. Datées du PPNC, ces statues sont les premières sculptures anthropomorphes de grande taille du Proche-Orient. Elles révèlent une forme de religion pratiquée par les Hommes du Néolithique. » http://www.histoiredelantiquite.net 116 - La nuit précédant sa mort, Jésus a chanté avec ses apôtres des louanges à Dieu, probablement les Psaumes 113 à 118. De son temps, ces psaumes étaient récités pendant la célébration de la Pâque (Matthieu 26:26-30). On les appelait « Psaumes du Hallel » du fait que l’acclamation Alléluia !, qui signifie Louez Yah !, y est employée à plusieurs reprises. Yah est une forme abrégée et poétique de Jéhovah. - Psaume 83:18. 117 - Une restauration de la surface a été réalisée en 2014. Il s’agissait d’harmoniser la surface, de masquer les cassures et de faire disparaître les nombreuses couches de peinture. Grande Galerie, Le Journal du Louvre, n° 32, p 10 118 - Depuis la capitale, Suse (Shoushân) en Élam, il régnait sur la Médie ; son domaine allait de l’Inde aux îles de la Méditerranée. “ Xerxès est le seul monarque perse auquel correspondent ces détails ”, explique Lewis Bayles Paton, professeur d’exégèse. Un commentateur biblique français (Bible Pirot-Clamer, 1947, tome IV, p. 605, note sur Esther 1:1) précise : “ Ce que nous savons par l’histoire profane, notamment par Hérodote et Plutarque, du caractère de ce monarque et des faits saillants de son règne cadre bien avec notre récit biblique. ” http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2012010 119 - C’est probablement parce que Baal était considéré par ses adorateurs comme le propriétaire du ciel et donc celui qui donnait les pluies et la fertilité que le prophète Élie ordonna une sécheresse au nom de Yhwh (1Rois 17:1). Avant lui, le prophète Samuel avait déjà demandé à Dieu de faire un miracle similaire (1 Samuel 12:10,18). Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’encore aujourd’hui au Liban, les fruits et légumes arrosés uniquement par la pluie sont appelés légumes Baal. 120 - Les inscriptions trouvées sur deux petits rouleaux d’argent datant d’avant la destruction de Jérusalem vers 600 avant n.è. sont cependant les plus anciennes citations connues de textes bibliques. Ce texte précède de quelque cinq siècles les manuscrits de la mer Morte. Ces rouleaux de Ketef Hinnom reprennent un extrait des bénédictions citées en Nombres 6:24-26. Le nom personnel de Dieu YHWH apparaît plusieurs fois sur chaque rouleau. wikipedia - Ketef Hinnom ; wol.jw.org wF 06 15/01 pge 32 121 - Cependant, pour certains, l’attaque de Jérusalem par Sennachérib n’aurait pas eut lieu en 732 (année de règne de Tiglath-Pileser III), mais en 701, soit 31 ans plus tard. Cette question fait toujours l’objet de controverses. Ainsi selon la chronologie absolue, ancrée sur des synchronismes historiques fixés par l’astronomie, Sennachérib a attaqué Jérusalem (sans succès) en 712 BCE, ce qui contredit donc la date usuelle de 701 BC mais aussi une chronologie qui fixe de façon dogmatique cette date en 732 BCE. Voir ainsi les commentaires de Gérard Gertoux dans Assyrian and biblical chronologies are they reliable, https://www.academia.edu/9634959 122 - La Bible était le seul document ancien à signaler l’existence de ce roi. C’est peut-être lui qui a pris Samarie, car on estime généralement que le début de son règne coïncide avec l’année où la ville est tombée. La Bible déclare qu’après la chute de Samarie, le roi d’Assyrie emmena Israël en exil en Assyrie (2 Rois 17:6). Cet événement est confirmé par une inscription assyrienne découverte à Khorsabad et sur laquelle Sargon a fait consigner ces paroles: J’ai assiégé et pris Samarie, et j’ai emmené 27 290 habitants comme butin. La Bible indique en outre qu’après que les Israélites eurent été exilés, le roi d’Assyrie fit venir des gens d’autres pays et les fit habiter dans les villes de Samarie à la place des fils d’Israël; et ils commencèrent à prendre possession de la Samarie et à habiter dans ses villes (2 Rois 17:24). Les registres assyriens confirment ce récit biblique. Les annales de Sargon, consignées sur le prisme de Nimroud, déclarent: Je rebâtis la ville [de Samarie] et j’y installai une population de contrées que moi-même j’avais conquises. Textes de la Bible et de l’Ancien Orient, Frank Michaeli, page 62 123 - C’est sous le règne de Ésar-Haddôn que se réalisait la prophétie d’Isaïe 7:8, où le prophète prédit qu’Éphraïm serait mis en pièces dans un délai de soixante-cinq ans. Un auteur a fait ce commentaire : Israël subit une première déportation dans les un ou deux ans qui suivirent la déclaration prophétique d’Isaïe, aux jours de Tiglath-Piléser (2 Rois 15. 29). Une autre eut lieu environ 20 ans plus tard, sous le règne d’Hoshéa, du temps de Salmanasar (2 Rois 17: 1-6). Mais la dernière déportation, celle qui mit Israël complètement en pièces, afin qu’il ne soit plus un peuple, et qui fut suivie de la colonisation de la Samarie par des étrangers, eut lieu sous Ésar-Haddôn, qui emmena aussi Manassé, le roi de Juda, la vingt-deuxième année de son règne, soixante-cinq ans après que cette prophétie eut été prononcée (Ezra 4:2,3,10; 2 Chroniques 33:11) Commentary on the Whole Bible, par R. Jamieson, A. Fausset et D. Brown in it-1 Ahaz 124 - Assurbanipal était le fils d’Esar-Haddon et petit fils de Sennakérib. C’est le dernier des sept rois assyriens cités dans la Bible. C’est d’ailleurs ce roi qui a donné à l’empire assyrien ses limites les plus étendues. Il fut contemporain de Manassé, roi de Juda, dont on retrouve le nom sur un prisme d’Assurbanipal parmi les rois payant tribut à l’Assyrie (2 Chroniques 33:10-13). Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 128, 132 125 - Il ne s’agit pas de l’Histoire écrite à postériori. La rédaction du livre de Jérémie fut commencée quelque 18 ans avant la chute de Jérusalem et achevée environ 27 ans après cet événement. La majeure partie du livre de Jérémie ne fut pas rédigée au moment où il énonça ses prophéties. Il semble plutôt que Jérémie ne mit aucune de ses déclarations par écrit avant que Jhvh lui ordonne de dicter toutes les paroles qu’il lui avait dites jusqu’à ce moment-là. Les autres parties du livre furent sans doute ajoutées plus tard, notamment l’introduction, qui mentionne la 11e année de Sédécias (Jr 1:3), d’autres prophéties que Jérémie rédigea au moment où il devait les prononcer (30:2 ; 51:60) et la lettre aux exilés à Babylone (29:1). 126 - Confirmant ce fait, Xerxès déclare dans une inscription : “ Voici les peuples dont j’étais le roi, en dehors de la Perse ; [...] l’Indien, [...] l’Éthiopien. ” Les inscriptions de la Perse achéménide, par P. Lecoq, Paris, 1997, p. 257.
1 - On trouve aussi inscrit le nom du roi Mérenptah, le 13e fils de Ramsès II. Il aurait régné de 1213 à 1203 av.n.è., ce qui correspond à la fin de la période des juges en Israël. Une stèle célébrant ses victoires est conservée au musée du Caire. Elle renferme le témoignage le plus ancien, en dehors de la Bible, de l’existence d’un peuple nommé Israël. Les deux dernières lignes déclarent : “ Ascalon est enlevé, Gezer est saisie. Israël est anéanti, sa semence n’existe plus. ” (Les juifs d’Egypte, de Ramsès II à Hadrien, Paris, Errance, 1991, p.16). Sur la ligne 27, l’association des trois derniers signes, une arme de jet, puis un homme et une femme, tous deux assis, désignent Israël comme un peuple étranger (The Bible in the British Museum, document 14, p.44). On peut difficilement soupçonner les Egyptiens de soutenir la Bible ou d’avoir inventé un peuple aussi singulier pour leur propre glorification. 2 - G. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, 1962, vol 4, p.615 in Étude perspicace des Écritures, tome 2, p 406, No 3 - Finegan, Light From the Ancien Past, 1959, p.91,126 4 - Il signifie “ grande maison ”. Par extension son emploi servit à désigner le souverain qui réside dans le Palais ; identification encore actuelle et comparable à “ La Maison Blanche ”, “ L’Elysée ”. Le premier document où le titre Pharaon est juxtaposé au nom propre du roi date du règne de Shishaq, contemporain de Salomon. Dans la Bible, on trouve la même juxtaposition dans les cas de Pharaon Néko (2 Rois 23:29) et Pharaon Hophra (Jérémie 44:30). 5 - J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, The Tree and Cross, p.226. Comme le fait remarquer J. Garnier, polythéisme, dieux trinitaires, culte de la mère et de l’enfant, immortalité de l’âme, enfer, astrologie, zodiaque, sont autant de croyances égyptiennes (d’origine babylonienne) parfois citées dans les écrits de Moïse. Mais ce n’est pas ce qu’enseigne réellement la Bible. Il est donc possible d’avoir une approche différente de celle des auteurs du livre Ce que la Bible doit à Égypte, Bayard, 2008. 6 - “ De nombreuses autorités la considèrent comme des symboles du phallus et du coït [...] Dans les tombeaux égyptiens, on trouve la croix ansée à côté du phallus [...] Ces deux symboles sont étroitement associés sur les peintures trouvées dans les ruines de Pompéi. ” H. Cutner, A Short History of Sex-Worship, 1940, p 16 et 193. Voir aussi l’Encyclopedia of Religion and Ethics, J. Hastings, vol 4, p 326 : “ La croix ansée symbolise la vie, le principe vital. C’est avec raison qu’elle a été appelée la clé de la vie.[...] Elle figure sur des tombeaux, des poteries, des bijoux, depuis la Sardaigne, le long de la côte africaine, en Palestine, et en Mésopotamie. ” 7 - Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, The Ankh, p. 211 8 - Cette statue d’Hekatefnakht en costume perse confirme la domination des Perses en Egypte. (Lire Esther 1:1) 9 - Parce qu’ils avaient désobéi au démiurge, Gheb et Nout furent séparés éternellement. Nout devint la voûte céleste et Gheb incarna la terre. On a vu dans cette légende l’origine du ‘mythe d’Adam et Eve’. Il existe en fait une telle divergence de fond entre les concepts de base des récits égyptiens et hébreux qu’un emprunt au texte de la Genèse est inconcevable. D’ailleurs, Jésus-Christ croyait en ce récit quand il déclara : “ Dès le commencement de la création, Il les fit mâle et femelle. ” - Marc 10:6. 10 - Le signe du zodiaque appelé ‘cancer’ est en réalité l’image du scarabée égyptien. Symbole d’immortalité, il évoque l’instant où le soleil, à l’image de la boule du coléoptère, apparaît à l’aube. 11 - Voir l’étude faite par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de Égypte, éditions SW-Télémaque, p.326-331. “ On retrouve [sur le portique du vestibule, à l’entrée de cette basilique du Vézelay] la fascinante représentation du Christ en majesté, entouré, sur le dernier demi-cercle de son cadre extérieur, des motifs correspondant aux signes du zodiaque égyptien et miracle ! apparaissant suivant l’ordre où ils apparaissent en Égypte. [...] Au sommet du zodiaque, dans l’axe de la tête du Christ, sont figurés trois signes mystérieux, étrangers au zodiaque classique, demeurés inexpliqués (mais qui sont évocatrices du phénomène du Jour de l’An), et qui associent l’apparition du renouveau du cycle annuel avec l’action du Créateur. ” 12 - “ La responsabilité n’en revient pas seulement aux artistes mais aussi à la politique de l’Eglise qui a choisi de respecter les coutumes ancestrales et de les continuer sous un autre nom. ” Louis Réau, Iconographie de l’art chrétien, Paris, 1955, vol 1, p.10 ; “ A partir du 12è siècle les signes du zodiaque apparaissent couramment dans la décoration des églises. ” Sven Achen, Symbols around us, op. cit, p. 103 13 - Au VIII è siècle av. n. è, Esaïe parlait du “ cercle de la terre ” (Esaïe 40: 22). Le mot hébreu ‘hhug’ peut aussi signifier ‘sphère’. Dans la Bible de Glaire, le texte se lit : “ Celui qui demeure sur le globe de la terre ”. Longtemps avant Aristote (384-322 av.n.è), qui croyait que les étoiles étaient plantées dans le ciel comme des clous, la Genèse (1:6-8) parlait de la voûte céleste comme d’une ‘étendue’ (TMN, Thompson). Et si Jérôme employa le terme ‘firmament’(Osty) dans la Vulgate latine, et dont le sens est celui de ‘voûte solide’, le terme hébreu raqia utilisé par Moïse évoque bien l’idée d’étendue ou encore mieux d’expansion. 14 - “ La Bible suppose toujours un univers entièrement rationnel et immense, contrairement aux conceptions caractéristiques du monde de son époque. ” J. Douglass, New Bible Dictionary, 1985, p. 1144. Les écrits bibliques se distinguent par la notion du caractère innombrable des corps célestes (1 Chroniques 27:23 ; Genèse 22:17). L’ordre sidéral est souligné dans divers textes où il est question de leurs ‘ordonnances’ ou de leurs ‘orbites’ (Jérémie 31:33-37 ; Juges 5:20). Les forces incommensurables de l’univers sont évoquées dans les questions que Dieu posa à Job (Job 38:31-33). L’apôtre Paul fait allusion aux différences qui existent entre les étoiles en matière de couleur, de taille et de luminosité (1 Corinthiens 15:40,41) ; notions confirmées par l’astronomie moderne. 15 - Les Égyptiens, savants médecins inconnus, Le Quotidien du médecin, n° 7949, avril 2006 ; Bien qu’instruit ‘dans toute la sagesse des Égyptiens’, Moïse n’a pas écrit que l’homme vient des larmes de Ré, mais qu’il a été ‘formé de la poussière du sol’ (Genèse 2:7). Il dit aussi que “ l’âme de toute sorte de chair est son sang ” (Lévitique 17:14). Le récit biblique est scientifiquement exact même dans ses détails anatomiques et physiologiques. 16 - J. Orr, ISBE, 1960, vol IV, p. 2393 et R.K Harrison, ISBE, t 2, 1982, p. 641 17 - Papyrus médical E 32847. Cet exceptionnel papyrus médical du Nouvel Empire (1550-1050 av. J.-C) est au monde le deuxième connu par ses dimensions (7 mètres), par le nombre et la largeur de textes qu’il porte. Il est écrit sur ses deux faces de façon continue mais par deux scribes différents. Ces ensembles de textes relatifs aux grosseurs fournissent indirectement un éclairage inattendu sur le passage du livre de l’Exode relatif aux plaies d’Egypte. Ils prouvent l’importance des pustules aux niveaux tant pathologiques que religieux. Ils détaillent l’association des plus terribles d’entre elles avec le dieu Khonsou. Le rédacteur du texte biblique avait sans aucun doute connaissance de ce lien. (Exposition temporaire, aile Richelieu, juillet 2007) 18 - George Roux, médecin et érudit français, fait une remarque identique à propos des médecins mésopotamiens. “ Leurs diagnostics et pronostics sont un subtil mélange de superstition et de bonne observation clinique.[...] Ils ont fondé leur art sur des concepts métaphysiques, fermant ainsi la porte à la recherche d’explications rationnelles. ” La Mésopotamie, Seuil, 1995, p.411-416 19 - Th Bardinet, Les papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique, Paris, 1995, p.328 [Eb.541] 20 - Sr L. Wooley, History of Mankind, 1963, vol I, p.695 in Étude perspicace des Écritures, tome 1 p.708. Voir aussi Prescription médicale E 3255, application d’excréments de crocodile. Ces aberrations contribuèrent peut-être à certaines de ‘ces mauvaises épidémies d’Égypte’ - Deutéronome 7:15, Thompson. 21 - Voir par exemple Vase : femme allaitant N 969, NVA. L’oeuvre représente une femme qui vient d’allaiter et recueille le colostrum pour soigner une ophtalmie ; recette-panacée qui a même gagné la province de Champagne et se retrouve dans la prédiction faite à la mère de saint Rémi de Reims : “ Lorsqu’elle aura mis au monde son fils, le lait de l’heureuse mère guérira un aveugle ! ” in Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p. 145. 22 - Abraham se fit circoncire à l’âge de 99 ans (Genèse 17:29). Ce ‘signe de l’alliance’ fut érigé en exigence absolue de la Loi mosaïque. La circoncision fut pratiquée non seulement par les Égyptiens, mais aussi par les Moabites, les Ammonites et les Edomites (Jérémie 9:25,26). Elle n’est pas requise des chrétiens (Actes 15 ; Philippiens 3:2,3). Voir aussi Patrik Banon, La circoncision, enquête sur un rite fondateur, Infolio, 2009 23 - Certains, s’appuyant sur Hérodote, affirment qu’Abraham ne fit qu’emprunter cette coutume aux Égyptiens (Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.140, 192). Notons la remarque de W. Thompson (The Land and the Book, par J. Grande, 1910, p.593) : “ Le grand fondateur de la nation juive, né et élevé en Égypte, énonce les faits relatifs à l’introduction de la circoncision parmi son peuple. Un simple voyageur et historien - étranger et grec - arrive bien plus tard et fait des déclarations en partie vraies, en partie erronées, comme le montre Josèphe dans sa réponse à Apion ; et puis des auteurs sceptiques, plus de vingt siècles après, ressortent ses déclarations imparfaites et essayent de prouver qu’Abraham n’a pas reçu la circoncision de Dieu (comme Moïse le dit clairement), mais des Égyptiens ! Ce n’est pas avec des armes pareilles qu’on peut attaquer sérieusement la véracité de Moïse. ”, in it-1 p. 482 24 - “ Le huitième jour, on circoncira la chair du prépuce de l’enfant. ” Un des facteurs de la coagulation, la vitamine K n’atteint sa proportion normale qu’entre la cinquième et le septième jour après la naissance. Le troisième jour, la prothrombine, un autre facteur de la coagulation, n’est présente qu’à environ 30 % du taux normal, alors que le huitième jour elle est plus élevée qu’à aucun autre moment de la vie : jusqu’à 110 % du taux normal. Le docteur S. McMillen (None of These Diseases, 1986, p.21, in it-1, 483), note que “ si on prend en compte la teneur en vitamine K et prothrombine, le jour idéal pour pratiquer la circoncision est le huitième. ” Le respect de cette prescription réduisait donc le risque hémorragique. Un détail qui révèle une sagesse supérieure à celle des Égyptiens. 25 - P. Meneu, La médecine à travers les écrits bibliques, Thèse pour le doctorat en médecine, Nantes, 1984 ; Voir aussi B. Halioua, La médecine aux temps des Hébreux, Liana Levi, 2008. Il est dommage que l’auteur n’ait pas suffisamment fait la distinction entre les prescriptions avisées contenues dans la Bible hébraïque de celles parfois inutiles voir dangereuses, comme la saignée, rapportées dans le Talmud. ‘Les sages du Talmud considèrent que le sang trouve son origine dans le foie. Comme leurs contemporains gréco-romains, ils estiment la saignée indispensable au maintien d’un bon état de santé’ (p 59). La Bible dit que “ l’âme de toute sorte de chair est son sang ” (Lévitique 17:14). Affirmation bien plus exacte sur le plan médical. 26 - “ Les considérations prophylactiques étaient essentielles dans cette législation. [...] Ces mesures, élément fondamental de tout système de santé publique, revêtaient une importance particulière pour le bien-être d’une nation qui vivait dans des conditions rudimentaires dans une région subtropicale. ” Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of Bible, 1962, vol 2, p.544-45. 27 - “ Il est vraiment étonnant qu’un livre comme la Bible, que l’on dit non scientifique, renferme une législation sanitaire, et il est tout aussi surprenant qu’une nation à peine sortie de l’esclavage [...] dispose dans ses livres d’un code de santé aussi sage et raisonnable. ” Dr Short, The Bible and Modern Medecine, Londres, 1953, p.37, cit in it-2 p.195 28 - Plus tard, les rabbins juifs ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, et Josèphe précise qu’il était fait de 13 parfums. Guerre des Juifs, V, 218 [v, 5] 29 - G. Rachet, Le Livre des morts, Champollion, Éditions du Rocher, 1996, p 131. 30 - Les Égyptiens croyaient que l’achat d’une lettre d’indulgence leur épargnerait les tourments après la mort. Des siècles plus tard, la Réforme éclatera entre autres raisons par réaction à la vente de telles lettres d’indulgences. Les Égyptiens croyaient eux aussi en un enfer de feu. Le Livre de l’Amdouat, qui remonterait à 1375 av.n.è, dit “ Vous êtes tombés dans vos fosses [...]. Vous ne pouvez pas vous en échapper, ni vous enfuir. Le feu est contre vous. ” (Trad. Schuler, José Corti, 2005, p. 182) 31 - Le ka était la copie spirituelle du corps physique. Après la mort, le ka quittait le corps et habitait la tombe. Le ba symbolisait la personnalité du défunt et il était représenté par un oiseau à tête humaine. Le akh germait de la momie tandis que des incantations étaient récitées. Le akh habitait le monde des dieux. - Ch. El Mahdy, Momies, mythe et magie, Trad. Monnatte et Chemorin, Casterman, 1990, p 11,118 32 - M. Jastrow Jr, The Religion of Babylonia and Assyria, 1898, p.556. Et pour Jan Assmann, “ Spinoza choquait juifs et chrétiens en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament [...]. C’est par cette idée d’immortalité que l’Égypte se distingue le plus des autres cultures. ” Ce que la Bible doit à l’Égypte, Bayard, 2008, p. 181 33 - R. Huchins, Great Books of the Western World, 1952, vol VII p.223. Selon Platon, principal disciple de Socrate, celui-ci avait déclaré : “ Vous m’avez souvent entendu dire qu’un signe divin et démoniaque se manifeste à moi. Cela a commencé dès mon enfance. ” (Œuvres complètes de Platon, trad de E. Chambry, tome 1, p 176). En se fiant à cette voix, Socrate acquit la conviction que la mort n’est pas un malheur, et que l’âme humaine est immortelle. Dans Phédon de Platon (trad M. Dixsaut, GF Flammarion, 1991), l’expression ‘l’âme est immortelle’ revient vingt fois. Cette conviction n’est cependant pas appuyée par les Écritures. La Bible met aussi en garde contre des “ enseignements de démons ” (1 Timothée 4:1). Voir aussi RV 22/10/65 p 14. 34 - A. Westphal, Dictionnaire encyclopédique de la Bible, 1935, tome II, p.557. Voir aussi Jacques Ellul, La subversion du christianisme, La table ronde, Paris, 2001 : “ Dans la pensée juive, la mort est totale. Il n’y a pas d’âme immortelle. Il n’y a pas de division entre le corps et l’âme. Mais il y a résurrection. (...) Or la philosophie grecque va faire pénétrer cette notion d’âme immortelle chez les théologiens. Mais c’est une perversion totale.(...) Toute la pensée chrétienne va être déviée à partir de cette mutation provenant de la philosophie grecque et des cultes orientaux. ” (page 43, note) 35 - Pour Gustave Lefebre (cité par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.242, 278), “ la sagesse égyptienne [aurait] contribué à modifier les croyances hébraïques relatives à l’au-del . C’est seulement au temps du mouvement maccabéen (IIe siècle av.n.è.) qu’apparut la notion d’une rétribution dans l’autre monde et une idée suffisamment précise de l’immortalité. ” Mais comme le note fort justement l’éminente égyptologue (p.296), “ rien n’est apparu concernant la nouvelle foi pendant presque les deux premiers siècles après la mort du Christ. ” Et pour cause ! On ne retrouve aucun des concepts religieux babyloniens et égyptiens dans le texte biblique. La notion d’immortalité a été introduite par le principal Opposant (Job 1:6, note) à Dieu, quand il a dit mensongèrement : “ Vous ne mourrez pas du tout. ” - Genèse 3:4. 36 - New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome XIII, p.452. 37 - On dit qu’une forme de monothéisme exista sous le règne d’Aménophis IV-Akhénaton, lorsque le culte du dieu-soleil Aton devint presque exclusif ; mais il ne s’agissait pas d’un véritable monothéisme. “ Le site d’Atama fournit de nombreux objets et amulettes dédiés à des divinités classiques ; des divinités autres qu’Aton sont nommés dans les textes officiels. Ces contradictions montrent que la croyance en un dieu unique n’excluait pas totalement l’existence d’autres manifestations divines secondaires relevant d’un autre système théologique. ” (Le Monde de la Bible, 1992, n° 78, N. Palayret, Akhénaton, l’adorateur du disque solaire, p.7-10). Par ailleurs les hymnes au dieu-soleil le louaient uniquement pour sa chaleur vivifiante, mais n’exprimaient ni louange ni reconnaissance pour quelque qualité spirituelle ou morale. 38 - Voir Godet à libation. Les flancs du récipient, en forme de T, ce qui indique une arrivée à bon port, sont incisés de lotus évoquant l’apparition de la lumière solaire, et le fond est décoré de deux poissons inet, incarnant l’âme d’hier et de demain. La petite grenouille protège pour une heureuse renaissance après la mort l’écoulement de la libation. 39 - Cette étoile de la petite chienne, la canicula, a d’ailleurs donné son nom à la période de l’année à la chaleur parfois étouffante, savoir la canicule. 40 - Christiane Ziegler, Le Scribe “ accroupi ”, Collection solo (21), Réunion des Musées Nationaux, Paris 2002 41 - Il y a tout lieu de croire la tradition biblique qui attribue à Moïse la capacité de conserver par écrit des événements ou des itinéraires, et d’autres activités propres au scribe. 42 - La profession de scribe n’existait pas seulement en Mésopotamie. Un scribe babylonien de la moitié du deuxième millénaire se serait senti chez lui dans n’importe quel atelier de copistes, qu’il fût en Syrie, en Canaan, ou même en Égypte. Josué mentionne une ville cananéenne, Qiriath-Sépher, dont le nom signifie “ Ville du Scribe ”. - Josué 15:15,16 43 - “ On peut dire avec certitude qu’aucune autre œuvre de l’Antiquité n’a été transmise avec autant d’exactitude. ” W. Green, Archaelogy and Bible History, par J. Free, 1964, p.5. “ L’examen des papyrus nous permet de tirer une première conclusion importante, à savoir qu’ils confirment l’exactitude générale des textes existants. Les variations ne concernent que des choses mineures. ” Sir Frederic Kenyon, dans l’introduction à ses sept volumes The Chester Beatty Biblical Papyri, Londres, 193, Fasciculus I, p.15 in p.214 44 - E. Goodspeed, Christianity Goes to Press, 1940, p.75. Voir par exemple le Codex Sinaiticus (The Bible in the British Museum, document 71). Ce célèbre manuscrit grec date du IVe siècle et fut découvert par Tischendorf qui trouva 43 feuilles de ce codex dans une corbeille à papier du monastère orthodoxe Sainte-Catherine, au mont Sinaï. Le Pentateuque hébreu (document 72) date du Xe siècle et se présente sous la forme d’un livre relié. On reconnaît en de nombreux endroits le Tétragramme. 45 - “ L’intervalle qui sépare la date de rédaction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens devient si minime qu’il est en fait négligeable. [...] L’authenticité et l’intégrité générale des livres du NT peuvent être considérées comme établies. ” Sir F. Kenyon, The Bible and Archaeology, 1940, p.288 in it-2 p.214 46 - Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux et Niestlé, Paris, 1957, p.147 47 - Millar Burrows, Les manuscrits de la mer Morte, traduction de Glotz et Franck, Paris, 1957, p.347-8 ; et N. Geisler, A General Introduction to the Bible, Chigago, 1968, p.263. Une partie du Codex Sinaiticus, une des plus anciennes versions de la Bible, est désormais accessible sur www.codex-sinaiticus.net/en 48 - Pour Fenton Hort, helléniste mondialement réputé pour son travail sur le texte grec, “ La proportion des mots qui sont acceptés est très grande ; elle constitue pas moins des sept huitièmes de tout le texte. (...) Le nombre de mots qui soulèvent encore des doutes ne peut guère représenter que la millième partie de tout le Nouveau Testament. ” 49 - Le récit des principaux événements de la vie de Joseph offre un tableau de l’Égypte qui est indéniablement exact. Son investiture comme vice-roi d’Égypte suit la procédure décrite par les inscriptions et peintures murales égyptiennes. De nombreux commentateurs situent l’entrée en Égypte pendant la période ‘hyksos’. Cependant, “ en voulant faire le lien entre histoire profane et données bibliques, des spécialistes ont essayé d’assimiler l’expulsion des Hyksos hors d’Égypte à l’exode des Israélites. La chronologie exclut cette assimilation, et d’autres facteurs rendent l’hypothèse insoutenable. L’origine des Hyksos est incertaine. ” (C. DeVries, ISBE, 1982, vol.2, p.787, in it -1, p.710). Le seul récit détaillé sur eux chez un auteur de l’Antiquité est un passage peu fiable d’une œuvre perdue de Manéton, que Josèphe cite dans sa réponse à Apion. (The Encyclopaedia Americana, 1956, vol 14, p.595). Ce récit ne faisait peut-être que refléter des traditions dénaturées perpétuées par des générations pour expliquer les grandes lignes du récit véridique de la Bible concernant Israël en Egypte. (it-1 711) 50 - “ La mère et l’enfant sont les deux grands objets de culte. Il en était absolument de même dans l’ancienne Babylone. Les Babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000 , p 34. 51 - “ Les divinités égyptiennes se trouvaient communément groupées en trinité comprenant chacune un père, une mère et un fils (...) Si la doctrine chrétienne de la Trinité s’est constituée sous l’influence égyptienne, le rôle assigné au Saint-Esprit a peut-être été celui de la Mère divine. Dans l’apocryphe Évangile aux Hébreux, le Christ parle de sa mère comme du Saint-Esprit (...) Il ne semble donc pas impossible que l’ancienne théorie égyptienne de la divine Trinité ait passé dans le Christianisme par l’intermédiaire de Philon le Juif. On a suggéré d’autre part une origine babylonienne à la Trinité chrétienne. ” Frazer, Le rameau d’or, Laffont, 1983, p.543, note 3 52 - Edmund J. Fortman, The Triune God, A Historical Study of the Doctrine of the Trinity, 1982, Wipf and Stock Publishers ; et pour Alvan Lamson, résumant l’ensemble des ‘preuves historiques’ : “ La doctrine moderne et populaire de la Trinité [...] ne tire pas son origine des écrivains chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Ils parlent, il est vrai, du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, mais non pas comme étant coégaux, [...] dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai. ” The Church of the First Thre Centuries, Boston, 1873, Publié en anglais à partir de la collection de l’Université du Michigan ; ouvrages disponibles sur Amazon. 53 - The New Encyclopaedia Britannica (1976), Micropaedia, tome X , p. 126 (in cr 412). On lit aussi : “ La doctrine n’est jamais énoncée explicitement. Jésus et ses disciples n’ont certainement pas voulu renier le Shema de l’Ancien Testament , savoir : ‘Ecoute, Israël : l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est un !’ (Deut 6:4). Vers la fin du IV siècle, la doctrine avait reçu en grande partie la forme qu’elle a toujours gardée depuis. ” ; “ La trinité platonicienne ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé [...]. Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon, IVè siècle av. n. è] se trouve partout dans les anciennes religions. [...] Celle à laquelle ressemble le mieux la Trinité des chrétiens est sans contredit celle des Chinois. ” Maurice Lachâtre, Dictionnaire universel, Paris, 1870, tome II, p. 1467, (consulté à la BNF octobre 2008) 54 - “ L’ancienne Égypte a peut-être bien contribué pour sa part aux symbolismes somptueux de l’Église catholique. Il est certain que, dans l’art, la figure d’Isis allaitant le petit Horus ressemble beaucoup à la Madone et à l’enfant. Et c’est peut-être à Isis, dans sa fonction plus tardive de patronne des navigateurs, que la Vierge Marie doit sa charmante épithète de Stella Maris, Étoile de la Mer. ” J G. Frazer, , p.473 ; et Ch Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.274-278 ; “ L’Écriture n’enseigne pas directement l’Immaculée Conception. Les premiers Pères de l’Église considéraient Marie comme sainte, mais non absolument sans péché. Il est impossible de fixer avec précision le moment où cette croyance est devenue article de foi, mais il semble qu’elle était couramment acceptée au IXè siècle. ” , 1967, tome VII, p 378-381, (in cr, p. 233). Le concile Vatican II a confirmé cette croyance. Les Actes du concile Vatican II, Éditions du Centurion, Paris, 1967, p. 97 55 - Encyclopaedia Britannica, 1948, tome II, p.861 (in cr p 44). “ Le concile de Trente (1545-1563) marque, stricto sensu, la naissance du catholicisme. Il définit la doctrine : Écriture et tradition sont les sources de la croyance. Il déclare légitime le culte de la Vierge. Il insiste sur la distinction fondamentale entre clercs et laïcs. ” J. Baubérot, , Librio 858, 2008, p 53 56 - A Hislop, , p.332 ; H. Fresquet, Le Monde, 20 septembre 1972 57 - “ Les bouddhistes auraient précédé de cinq siècles l’Église romaine dans l’invention et l’usage de toutes les cérémonies et de tous les rites communs aux deux religions. ” Will Durant, Encyclopédie de la religion. “ Lorsque Gautama Boudha, qui vivait au moins 540 avant J.-C., établit la secte du Boudhisme, il se rasait lui-même la tête. L’un des titres par lesquels on le désignait était le dieu à la tête rasée. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 332 58 - Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p.309. L’égyptologue note de nombreuses analogies, comme la communion du prêtre au moment de l’Eucharistie avec le soleil renaissant qui réapparaît au-dessus de la fleur de lotus ; la procession du Saint Père, portée sur des brancards, et entouré d’éventails analogues à ceux des égyptiens; la cérémonie rituelle d’intronisation de ‘l’ouverture de la bouche et des yeux’, destinée à procurer vie à la momie avant de l’introduire dans le caveau. (p.300 à 311). 59 - “ L’emploi des temples, dédiés à des saints particuliers, l’encens, les lampes et les cierges, l’eau bénite, les jours fériés et les périodes de fête, les vêtements sacerdotaux, la tonsure, [...] étant tous d’origine païenne, sont sanctifiés par leur adoption dans l’Église. ” Cardinal John H. Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, 1846, p.329-331. “ D’Égypte vinrent les idées de trinité divine. ” Will Durant, L’Empire - La Jeunesse du Christianisme, trac. J. Marty, Lausanne, 1963, p.240. Voir aussi J. Garnier, The Worship of the Dead. 60 - J.L Schlegel, Les Secrets de la Bible au Louvre, Seuil, 2005, page 95 ; Christian Cannuyer, L’Égypte copte, les chrétiens du Nil, Découvertes Gallimard / IMA, 2000, p 53 61 - Suivant l’analyse faite par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p.104-115. 62 - J. Pritchard, ANET, 1974, p.295 in Étude perspicace des Écritures, tome 2 p.1081 ; Sciences & Avenir, déc 08, p 76 ; ISBE, t 4, p. 859 63 - John Milton, Le paradis perdu, Gallimard, poésie, 1995 ; Il est à noter que dans sa traduction, Chateaubriand utilise la forme francisée Jéhovah pour transcrire le nom de Dieu (p. 54). 64 - L’apôtre dit que “ la foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. ” (Hébreux 11:1). Le mot grec hupostasis, ‘attente assurée’, figure souvent dans les documents commerciaux antiques sur papyrus. Il désigne ce qui sous-tend des conditions visibles et garantit une possession future. Les biblistes Moulton et Milligan proposent de traduire ce texte par “ la foi est le titre de propriété de choses qu’on espère ”. The Vocabulary of the Greek Testament, 1963, p.660, voir aussi TOB et Thompson note g et Vine’s Dictionary.., assurance, p.85. 65 - A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.150 66 - “ Le nom d’une divinité phénicienne, l’Adonis des grecs. Tammouz était à l’origine un dieu-soleil sumérien ou babylonien appelé Doumouzi, amant Ishtar, laquelle correspond à l’Aphrodite [Vénus] des Grecs ”. ISBE, t 4, p.725. Voir aussi Ezékiel 8:14 “ pleurant le [dieu] Tammouz ”, (note, lat. Adonidem, TMN) 67 - Les symboles médicaux de l’homme (cercle avec une flèche) et de la femme (cercle surmontant une croix) seraient issus de l’astrologie. Ils correspondraient à la contraction de l’écriture des noms grecs de Mars (masculin) et de Vénus (féminin). Le Quotidien du médecin, n° 7872, 9 janvier 2007, p.1. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 214. 68 - Les Tablettes d’el-Amarna désignent l’Égypte par le nom Misri, nom similaire à celui par lequel ce pays est appelé en arabe moderne (Misr). Selon la Genèse (10:6,13) Mitsraïm est l’ancêtre des tribus égyptiennes, et son nom est devenu synonyme d’Égypte. (it-2, p 301, ISBE, 1982, t2, p 46). En Genèse 50:11, on lit : « Et ils s’écrièrent : c’est un deuil imposant pour les Égyptiens ! (Misraïms, Chouraqui). C’est pourquoi on a appelé ce lieu du nom d’Abel-Mitsraïm (qui signifie deuil des Égyptiens). » 69 - nc 70 - Grande Galerie, Le Journal du Louvre, n° 18, Janv 2012, p. 70 71 - De quelle portée serait cette injonction ? Juif de naissance, Jésus avait aussi appris ce commandement et le respectait. Au Diable qui le tentait, il a répondu : « Va-t’en, Satan, car il est écrit : C’est Yhwh ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. » (Matthieu 4:10 ; Deutéronome 6 :13) On retient deux informations de cet incident. Satan essayait de pousser Jésus à l’adorer ; cette tentation n’aurait eu aucun sens si Jésus avait été Dieu. Le Christ souligne au contraire qu’il n’existe qu’un seul Dieu, « lui seul » et non pas « nous » ; ce qui aurait été forcément sa réponse s’il avait fait partie d’une Trinité. 72 - Ce bijou semble plutôt être un trésor de temple, un attribut de quelque haute fonction religieuse. A l’arrière, des bélières permettaient de le suspendre comme un pectoral. Objet de très grande valeur, il a probablement changé d’affectation, ce qui explique l’effacement volontaire des épithètes du dieu sous le socle. 73 - La plaque inférieure du socle en or porte une inscription gravée dont il reste six colonnes. On lit, à gauche : "Le roi de Haute et Basse Égypte, le maître des Deux Terres, Ousermaâtrê l’élu d’Amon, le fils de Rê, le seigneur des couronnes, Osorkon aimé d’Amon" ; et en face, de gauche à droite : "Je te donne les années d’Atoum, comme Rê, je te donne toute vaillance et toute victoire, je te donne des jubilés innombrables ; ainsi parle Osiris Ouennéfer". Sur une colonne gravée sur la face antérieure, le pilier de lapis porte cette inscription : "Le Roi de Haute et Basse Égypte, Seigneur des Deux Terres, Ousermaâtrê l’élu d’Amon, le fils de Rê, Osorkon aimé d’Amon". Est-ce la légende de la figure accroupie ? Osorkon II serait donc, sur un même monument, le protégé d’Osiris tout en lui étant assimilé, comme tout roi est considéré après sa mort. ww.louvre.fr
74 - «Il faut bien avouer que l’image de la Vierge Marie, Mère de Dieu, doit beaucoup à Cybèle, tant du point de vue de la forme que du contexte. Il y a en effet beaucoup d’analogies entre l’histoire de Cybèle et celle de Marie ; (…) La Vierge Marie a pris la place de Cybèle – ou de toute autre déesse des Commencements. » in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 134, 136 75 - La Bible a été achevée au 1er siècle de notre ère. Les enseignements qui ont donné naissance à la Trinité ont commencé à être officiellement énoncés deux siècles plus tard, notamment en 325, lors du concile de Nicée. « Pour la formulation du dogme de la Trinité, l’Église a dû développer une terminologie propre à l’aide de notions d’origine philosophique. » Catéchisme de l’Eglise catholique 76 - « Ce dogme de la Trinité qui exprime la foi de la Grande Eglise au IVè siècle est très éloigné des croyances de la période apostolique du 1er siècle. » D Long, L’invention du christianisme : Et Jésus devint Dieu, Presses de la Renaissance, Paris, 2012, p 364 77 - C’est peut-être pour cette raison que les Israélites à leur sortie du pays d’Égypte ont reçu l’ordre ne pas se faire « la forme de quelque symbole, la représentation d’un mâle ou d’une femelle ». - Deutéronome 4:16. 78 - Cette base appartenait à l’un des colosses de granite érigés par Aménophis III dans le temple de culte royal. Sur les côtés sont énumérés les peuples du Sud dont il revendiquait la soumission. Les cartouches inscrits sur le plat du socle recouvrent une inscription plus ancienne. Ce colosse est donc un remploi.
Un simple examen visuel permet de constater que l’inscription du plat du socle se déroule sur une surface irrégulière, légèrement plus basse que le reste du niveau du socle qui, lui, est poli comme un miroir. Ce phénomène est la marque indubitable d’une reprise de la gravure. Il est impossible, pour une fois, d’incriminer le vandalisme des agents d’Akhénaton qui se sont partout acharnés sur le nom d’Amon, d’abord parce que celui-ci apparaît intact (dans le nom du roi à la 2e ligne), ensuite parce que l’on se serait contenté d’effacer les seuls signes concernant Amon.
Il faut donc l’admettre : Aménophis III a fait effacer la titulature de l’un de ses prédécesseurs (Thoutmosis IV ?), a extrait la statue de son monument d’origine puis l’a fait installer chez lui afin de compléter la série de colosses de même type placés sur le côté est de la grande cour à péristyle de son temple (voir la tête A 19). Or nous savons bien que, dans la pensée égyptienne, l’inscription du nom du nouveau propriétaire suffisait largement à faire du neuf avec du vieux.www.louvre.fr/ un jour une œuvre
79 - Selon un spécialiste, rien ne prouve de façon plus convaincante l’intime connaissance de l’Égypte et la fiabilité du rédacteur que l’emploi du terme Pharaon à différentes périodes. Le rédacteur fait un emploi exact des titres en usage à l’époque dont il parle. Il connaissait extrêmement bien la langue, les coutumes, la vie à la cour, l’étiquette et le fonctionnariat égyptiens. John Garrow Duncan, New Light on Hebrew Origins, London, SPCK, 1936 cit in RV nov 10 page 15 80 - A l’ inverse, dans l’ancien Israël, tout le monde était encouragé à apprendre à lire et à écrire. La différence était probablement due au système d’écriture alphabétique, plus simple, utilisé par les Hébreux. Ce système à introduit une rupture avec les cultures traditionnelles de l’Égypte, de la Mésopotamie et de Canaan. Savoir lire et écrire n’était plus réservé, comme une marque distinctive, à une classe de professionnels (scribe ou prêtre) versés dans des écritures, cunéiformes et hiéroglyphiques, difficiles à comprendre. 81 - Hérodote, Histoire, trad. Ph.-E. Legrand, Les Belles Lettres, 1972 82 - Œuvres complètes de Flavius Josèphe, trad. sous la dir. de Th. Reinach, E. Leroux, t. 5, 1912 83 - D’autres versions de la Bible rendent aussi nèphèsh par âme vivante (Darby, Ostervald), d’autres encore par être vivant (Bible de Jérusalem, Traduction Œcuménique de la Bible), personne vivante (Perret-Gentil) ou simplement se met à vivre (Bible Bayard).
1 - Tertullien, Apologétique, traduction JP Waltzing, Les Belles Lettres, Paris, 1971, XXXVII, 4,5. ’Les concours olympiques étaient d’abord une manifestation religieuse. Les fouilles ont mis au jour de nombreux objets, statuettes... offrandes que consacraient à Zeus des athlètes vainqueurs. Ces concours étaient une manière de rendre hommage aux divinités.’ Claude Mossé, Tout commence à Olympie, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 28-33 ; ’La moitié de l’histoire des concours d’Olympie se passa sous domination romaine.’ J.P Thuillier, Tibère et Néron, champions olympiques, ibid, p 42-46 2 - Devenir un athlète relève d’un choix qui engage à suivre un entraînement sévère. ’Tu dois accepter une discipline, te soumettre à un régime, faire de l’exercice par nécessité, sous la chaleur et le froid [...]. Quand tu auras réfléchi à ces choses, si tu le veux encore, prends le métier d’athlète.’ Epictète, Entretiens, III,15,3-5, cité par Maurice Sartre, Les athlètes couraient aussi pour de l’argent, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 34-41 3 - ’Là derrière est un diable, et c’est par son épée. Que chaque âme est ainsi percée et découpée. Il faut sous son tranchant repasser de nouveau. ’ Dante, La divine comédie, Chant vingt-huitème, illustration de Gustave Doré, Paris, SACELP, 1981, p.155. 4 - The World Book Encyclopaedia (1973), tome XX, p. 204. 5 - La ville de Césarée de Philippe, bâtie aux sources du Jourdain, est représentée aujourd’hui par le petit village de Banyas. Ce nom provient de l’ancienne appellation Panéas, en l’honneur de dieu Pan. 6 - Arthur Cotterel, Encyclopédie de la mythologie, Parragon Books Ltd, 2004, p 66 Dionysos, dieu du vin et de la démesure 7 - "Les processions athéniennes comportant des chars en forme de bateau étaient organisées en l’honneur de Dionysos. Son culte se retrouve dans les bacchanales et les lupercales romaines, fêtes qui se caractérisaient par des plaisanteries obscènes et une liberté sans retenue." James Hastings, Encyclopédie de la religion et de l’éthique, 1910, tome III, p.226, Kessinger Publishing’s Rare Reprints. "Certains voudraient que le mot vienne de l’antique journée liée au culte méditerranéen d’Isis, autour d’un bateau votif, le Carrus navalis (Char naval), qui marquait la reprise de la navigation début mars." Nadine Cretin, Fêtes et traditions occidentales, PUF, Que sais-je ?, n° 3518, p 8. 8 - et donc le moment où les cerfs perdent leur corne. Pour Anne Lombard-Jourdan, archiviste paléographe, Carnaval, c’est le mythe du combat entre le cerf et le serpent qui s’attache au dieu Cernunnos, ’le dieu-père de tous le Gaulois’, et dont l’effigie fut sculptée pour la première fois à l’époque de Tibère sur le Pilier des Nautes à Paris’. Aux Origines du carnaval, Odile Jacob, juin 2005, p10, 241. Carnaval est la fête païenne la plus célébrée dans le monde chrétien. Le mot est mentionné pour la première fois au début du XVIè siècle. 9 - James G. Frazer, Le rameau d’or, L’enterrement du Carnaval, p.150-158 10 - Dans le passé, le carnaval commençait la douzième nuit (6 janvier) et se prolongeait jusqu’à minuit le Mardi gras. On ne peut guère douter que cette période de débauche représente un de ces compromis que l’Eglise a toujours été encline à faire avec les fêtes païennes et que le carnaval remplace en réalité les saturnales romaines. 11 - "En opérant des changements opportuns dans le caractère de fêtes populaires célébrées depuis longtemps et qui ne pouvaient être purement et simplement abolies, l’Eglise choisit de leur conférer des raisons chrétiennes, procédé qui fut largement utilisé pour les fêtes du carnaval. " James Hastings, in Encyclopédie de la religion et de l’éthique, 1910; "Et ne pouvant éliminer ces concepts hérités de la nuit des temps, l’Eglise chrétienne les a absorbés en leur donnant en quelque sorte leur certificat de baptême. " J. Markale, Halloween, Imago, 2000, p.18 12 - "Carnaval resta un isolat païen dans le calendrier chrétien. Tout en cherchant à oblitérer la signification profonde de l’ancien culte païen, l’Eglise finit par accepter les fêtes carnavalesques et les mascarades publiques, où le masque et le rire perdirent leur véritable rôle (...). Georges Dumézil a observé que partout dans le monde indo-européen, entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, des fêtes étaient célébrées qui honorent les esprits des morts et de la végétation. En Grèce, c’étaient les Anthestéries en l’honneur de Dionysos ; Ã Rome c’étaient les Saturnales et les Lupercales ; en Gaule c’était Carnaval ". Anne Lombard-Jourdan, Aux Origines du Carnaval, Odile Jacob, juin 2005, p 63, 87 13 - Dictionnaire Manuel biblique de Halley, p.646 14 - "Si nous examinons l’ensemble des témoignages sur le sujet, nous en arrivons à conclure que la célèbre Déesse-Mère était adorée par maints peuples de l’Asie occidentale ; qu’on la vénérait sous des vocables divers, mais que les rites, ainsi que les mythes qui se rapportaient à elle, restaient similaires en substance" Frazer, Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p.228 ; Concernant le culte de Cybèle et son influence sur le christianisme, voir l’étude de Anettte Pioche, Antiquité proche-orientale, des peuples, des cultes, Connaissances et Savoirs, 2006, p 193-210 15 - J. Hastings, A Dictionnary of the Bible, 1904, vol I, p.605 16 - L’Encyclopaedia of religion and Ethics cite le bibliste W. Ramsay, qui explique qu’au Ve siècle "l’honneur porté à la Vierge Marie à Ephèse était une forme de l’ancien culte païen de celui pratiqué en Anatolie " 17 - "Les notions catholiques de ’mère de Dieu’ et de ’reine du ciel’, bien que postérieures au Nouveau Testament, nous reportent à des pratiques historico-religieuses orientales bien plus anciennes. [...] On retrouve dans la vénération de Marie de nombreuses traces du culte païen de la divine mère. " New International Dictionary of New Testament Theology ; voir aussi J. Markale, Halloween, Imago, 2000, p 122. 18 - A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 44. 19 - Détail intéressant, d’après The New Encyclopaedia Britannica, la statue originale de cette déesse "était faite d’or, d’ébène, d’argent et de pierre noire ". Une statue renommée de l’Artémis d’Ephèse, datée du IIe siècle la représente avec le visage, les mains et les pieds noirs. Les centaines de statues et d’icônes de la Vierge noire ne peuvent que rappeler la statue d’Artémis. Théo-Nouvelle Encyclopédie catholique dit de ces vierges noires : "Elles semblent avoir été une manière d’amener à Marie ce qui restait, dans la piété populaire, des dévotions à Diane (...) ou Cybèle. ". Dans un guide de visite sur la ville d’Ephèse, il est écrit qu’on "peut découvrir des traits de la personnalité de la Déesse-Mère (Cybèle/Artémis) et ses particularités chez la Vierge Marie. Par exemple les statues d’Artémis la représentent souvent les bras tendus vers l’avant, et sous un aspect d’abondance et de richesse, telle la Vierge Marie. Ce trait de ressemblance est très significatif dans la tenue et la portée de la personne. " Ephèse, p.62, Traduit du turc par S Benameur, Editions DO-GU, Istanbul, 1993 20 - A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p.185 21 - Encyclopaedia Britannica, 1959, tome XV, p.849. 22 - P. Hamlyn, Greek Mythology, Londres, 1963, p.63. Voir aussi Funk & Wagnalls : “ Les peuples sémitiques associaient la croix avec Astarté, et chez les Grecs, c’était un attribut d’Aphrodite et de l’Artémis d’Ephèse [...] Les symboles phalliques de la Grèce, de Rome et du Japon revêtent parfois la forme d’un tau renversé. ” Standard dictionary of Folkore, Harper & Row, NY, 1984, p 264 23 - Si Platon, Socrate, Aristote et d’autres classiques grecs employèrent souvent éros, ils usèrent rarement du mot agapê. [...] L’amour physique ne peut contribuer au bonheur que dans la mesure où il est maîtrisé, et non adoré. C’est peut-être ce qui explique pourquoi les écrivains bibliques évitèrent d’employer un terme que leurs lecteurs de langue grecque associeraient à l’un des dieux païens. Et pour Frédéric Lenoir : "Je retranscris le terme grec agapé par ’amour’ et non ’charité’. C’est la seule liberté que je me suis accordée dans cet ouvrage à l’égard de la traduction de la Bible de Jérusalem. Ce dernier terme est en effet aujourd’hui beaucoup trop connoté dans un sens péjoratif pour rendre ce que Paul veut exprimer par le terme agapé, qui signifie l’amour qui vient de Dieu." Le Christ philosophe, Plon, 2007, p 300 24 - J.Orr, ISBE, t 3, 1986, p. 193 25 - C. Keil et F. Delitzsch, Commentary on the Old Testament, 1973, vol I, p.163 in Étude perspicace des Écritures, tome 2 p.1180 26 - "La ressemblance frappante entre le système chaldéen et celui de la mythologie classique semble mériter une attention particulière [...]. Même les noms et les titres familiers des divinités classiques peuvent très curieusement s’illustrer et s’expliquer à partir de sources chaldéennes. Il ne fait guère de doute que, d’une façon ou d’une autre, les croyances se sont communiquées - qu’à une époque très reculée, des notions et des conceptions mythologiques sont passées des rives du golfe Persique aux pays baignées par la Méditerranée. " G. Rawlinson, The Seven Great Monarchies of the Ancien Eastern World, 1885, vol I, p.71 Dodo Press. 27 - E. Speicer, The World History of Jewish People, 1964, vol 1, p.260 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.1022 28 - "Même chez les Romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l’origine un poteau droit, et ceci est resté vrai dans la plupart des cas." Fairbain, Dictionnaire impérial de la Bible, 1874, tome 1, p 376 (in cr 77) 29 - La crux simplex était un simple poteau d’une seule pièce sans barre transversale. McClintock et Strong, Cyclopedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature 30 - Voir la photographie de l’illustration qui paraît dans son livre, in Traduction du Monde Nouveau, 5 C, p.1702 31 - Stauros ne désigne jamais deux pièces de bois placées en travers pour former un angle, quel qu’il soit, mais toujours une seule pièce de bois." in Companion Bible, 1974, appendice 162, stauros 32 - A. Westphal, Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Valence-sur-Rhône, 1973, t 1, p.257, croix. In Étude perspicace des Écritures, tome 2, p.622. 33 - Étude perspicace des Écritures, tome 2, p.622-624, Poteau (Être attaché sur un) 34 - Stauros désigne fondamentalement ’un pieu ou un poteau vertical’. Le nom comme le verbe stauroô sont à distinguer, quant à l’origine, de la ’croix’ ecclésiastique composée de deux pièces de bois. Vine’s Dictionary, p.256. Cet helléniste mentionne ensuite l’origine chaldéenne de la croix à deux pièces et explique que la chrétienté l’emprunta aux païens au IIIe siècle de n. è. pour en faire le symbole de l’exécution du Christ. 35 - " Dans les nombreux écrits qui composent le NT, il n’y a pas une seule phrase dans le grec original qui soit une preuve même indirecte que le stauros utilisé dans le cas de Jésus était autre chose qu’un stauros ordinaire et encore moins qu’il s’agissait de deux pièces de bois assemblées pour former une croix." J. D. Parsons, The Non-Christian Cross, 1896, The Echo Library, 2006, Was the stauros of Jésus a cross-shaped ?, p 8 36 - "La croix ne devint pas le principal emblème et symbole de la chrétienté avant le IVe siècle." Sir Wallis Budge, Amulets and Talismans. "Dans la toute première représentation que nous avons de la Crucifixion, sur les portes de Sainte-Sabine sur l’Aventin (vers 420-430), le bois de la croix n’a pas été représenté, sauf allusivement." Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel, 2007,p 45, note 37 - "Après la reconnaissance de la chrétienté par Constantin le Grand, et encore plus à partir du Ve siècle, la croix commença à être représentée sur des sarcophages, des lampes, des coffrets et d’autres objets." J. Hall, Dictionary of Subjets & Symbols in Art. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 208. 38 - New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome IV, p. 486 (in cr 80). "Ils [les chrétiens du 1er siècle] n’utilisaient pas le crucifix ni aucune autre représentation matérielle de la croix." J. Hurst, History of the Christian Church, 1897, tome I, p.366 39 - "Il est peu probable que les chrétiens aient utilisé le symbole de la croix au cours des deux siècles qui ont suivi la mort de Jésus. La croix devait essentiellement évoquer la mort et le mal [...]. Un auteur chrétien du deuxième siècle, Minucius Felix déclare : ’Nous les Chrétiens, nous n’adorons pas la croix comme le font les païens’". Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 208. Voir aussi The Non-Christian Cross, The Echo Library, 2006, the evidence of Minucius Felix (chp II) and the others fathers (chp III), p 13-17 40 - Graydon Snyder, Archaeological Evidence of Church Life Before Constantine, 1985, page 27. 41 - "Vers le VIè siècle, on parle d’un crucifix exécuté à Narbonne et qui est signalé pour sa nouveauté." Iconographie chrétienne, histoire de Dieu, Paris, 1843, p. 241. Et pour Roland Recht, membre de l’Institut : "Les chrétiens, durant les deux premiers siècles, ont refusé les images comme l’ont fait les juifs. On connaît, aux alentours de 890, l’existence à Narbonne d’un Crucifix de taille humaine contenant des reliques." Histoire de l’art européen médiéval et moderne p. 819,21. www.college-de-France.fr. Pour Martine Dulaey, (EPHE, Sorbonne, Paris), il s’agirait en fait d’une peinture qui choquait car on y voyait non seulement une croix, mais aussi Jésus sur la croix ; représentation qui commence à apparaître au VI siècle de façon plus courante. 42 - "Les adorateurs de Bacchus, en Grèce, de Tammuz, à Tyr, de Bel, en Chaldée, et d’Odin en Norvège, représentaient chacune de ces divinités par un symbole en forme de croix." G. Tyack, The Cros in Ritual, Architecture, and Art, Londres, 1900, p.1, cit in it-2 p.624. "L’utilisation de la croix en tant que symbole religieux, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle ; et dans de nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature." Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VI, p.753. 43 - "Le mot grec baptisma désigne ’l’acte d’immersion, qui comprend une submersion et une émersion’". Vine’s Dictionary. Voir aussi Abrégé du dictionnaire grec-français de A. Bailly. Hachette, 1901, édition n°49, p 149 44 - Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, tome 1, col 1437. 45 - Le Baptistère Saint-Jean est le plus ancien monument chrétien de France. Il a été bâti vers l’an 360 sur ordre de Saint-Hilaire, premier évêque de Poitiers. La curiosité la plus remarquable de la première époque est la piscine octogonale, alimentée par un aqueduc et utilisée pour le baptême par immersion. http:// www.mairie-poitiers.fr. On a cependant fouillé de très nombreux baptistères dans le monde méditerranéen - appartenant aux IV-VII s - et dans beaucoup de cas l’immersion totale y était impossible (sauf pour un bébé !). 46 - A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p.196. 47 - A. Parrot, le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.146 ; ISBE, t 4, 1988, 823 48 - Commentaire interprtatif de la Bible 49 - Les spécialistes s’accordent à dire que Jean n’a ni repris ni adapté quelque baptême que ce soit de son milieu, à savoir le judaïsme. Et si le judaïsme a connu de nombreux rites de purification, voire un mouvement baptiste, le baptême chrétien a reçu une signification tout autre. 50 - "Les Israélites devaient offrir en sacrifice un agneau chaque année le 14 Nisan, à la première lune de printemps, et pendant sept jours manger des pains azymes. Les juifs célèbrent toujours cette fête de la mémoire, entre autres par un grand repas, le seder." N. Cretin, Fêtes et traditions occidentales, PUF, Que sais-je , 3518, p 34. 51 - "On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le NT ou dans les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens." Encyclopaedia Britannica, 1910, tome VIII, p.828 (in cr 165) 52 - "Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité [...] L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps." The Catholic Encyclopaedia, 1913, tome V, p.227. "La conception de l’œuf comme symbole de la fécondité et du renouveau de la vie remonte à l’époque des anciens égyptiens et Perses, qui avaient également l’habitude de colorer et de manger des œufs pendant la fête du printemps." Encyclopédie britannique, éd 1959, vol 7 p 859. "L’œuf est un symbole universel très ancien, lié à la vie, à l’origine du monde dans de nombreuses légendes. Cet emblème de la vie éternelle et de perfection accompagnait parfois les morts dans l’au-delà [...]. C’est assurément pour Pâques que l’œuf joue le plus grand rôle car les œufs sont alors les instruments essentiels d’une magie de la fécondité." N. Cretin, Fêtes et traditions occidentales, p 38. Voir aussi www.teteamodeler.com / Pâques : origine, histoire et traditions 53 - Funk & Wagnalis, Dictionnaire classique du folklore, de la mythologie et des légendes, 1949, angl., tome 1, p.335 54 - "Il s’agissait à l’origine de la fête printanière de la déesse teutonne de la lumière et du printemps appelée Eostre en anglo-saxon. Dès le VIIIe siècle ce nom a été donné à la fête chrétienne destinée à célébrer la résurrection du Christ ; d’où les noms anglais (Easter) et allemand (Ostern) de Pâques." John Davis, Dictionnaire de la Bible de Westmister, angl.,1944, p.145. 55 - Alexander Hislop, Les deux Babylones, 1972, trad. Cerisier, Les éditions Fischbascher, p.151,157. Pour Frazer, la fête de Pâques est empruntée au culte d’Atys. (Le rameau d’Or, p.404) 56 - Encarta 1993-2003, Pâques (la datation). En ce qui concerne le jour commémorant Paska, les Églises des quartodécimans d’Asie avaient conservé la coutume de l’Eglise de Jérusalem. Au IIe siècle, lors de Paska, le 14 Nisan, ces Églises commémoraient la rédemption accomplie par la mort du Christ." Studia Patristica, volume V, 1962, p.8 (in TG 15/03 94). Quant aux quartodécimans , ils résisteront longtemps. Le concile de Nicée aura beau les condamner, on en trouvera encore au XVIe siècle. Michel Clévenot, Les chrétiens & le pouvoir, Golias 1999, p 115. 57 - Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, V, XXIV, trad. G Bardy, Le Cerf, Paris, tome II, 1955, p.68. Eusèbe rapporte qu’à la fin du IIe siècle Polycrate d’Ephèse a envoyé une lettre à Rome pour soutenir ceux qui observaient ’le quatorzième jour de Pâques, selon l’évangile, ne faisant aucune transgression, mais se conformant à la règle de la foi’. D’après cette lettre, Méliton - évêque de Sardes - faisait partie des adeptes de la célébration du 14 Nisan. 58 - Suivant une expression empruntée aux rites initiatiques des mystères païens (Colossiens 2:18, note). Voir aussi JL Schlegel, Les Secrets de la Bible, Seuil, 2005, p 110 ; et JH Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, Lacroix, 2007, p.492-7 59 - Jérusalem, quant à elle, ouvrit ses portes et se rendit. Selon Josèphe, on montra à Alexandre le livre prophétique de Daniel qui annonçait qu’un puissant roi grec vaincrait et dominerait l’Empire perse. Sur ce, Alexandre épargna Jérusalem. Antiquités judaïques, XI, 337 [VII,5] 60 - Le pontifex maximus Jules César augmenta le nombre des pontifes du collège qu’il fixa à 16. On peut les considérer comme les conseillers juridiques du rex (roi) dans toutes les questions religieuses. [...] Jules César assuma cette charge pendant les vingt dernières années de sa vie, et Auguste l’exerça après la mort de Lépide en l’an 12 av. n.è., après quoi cette charge et l’exercice du pouvoir par l’empereur devinrent inséparables. Encyclopédie britannique, onzième édition , tome XXII, page 66b 61 - Will Durant, Histoire de la civilisation, trad Ch Mourey, Editions Rencontre, 1966, tome 8, chp XI, Les derniers jours d’un dieu. 62 - The Encyclopaedia Americana, NY, 1956, tome II, p.548 63 - Auguste mourut en l’an 14, le 19 août. Tibère usa de finesse avec le sénat et ne lui permit pas de le nommer empereur près d’un mois. Il accéda au principat le 17 septembre. 64 - T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum interpreting the evidence, The British Museum Press, document 61, p.108 65 - Origène, Homélies sur le Lévitique, traduction de M. Borret, 1981, tome II, p.17 66 - R & A. Linton, The Lore of Birthdays, 1952, p.8, 18-20 (in cr 34) 67 - J. Neander, The History of the Christian Religion and Church during the Three First Centuries, 1948, p.190, Cosimo Classics, 2007 68 - Josèphe, Antiquités judaïques, XX, 49-53[II,5] 69 - Sutéone, Vies des douze Césars, traduction H. Ailloud, Gallimard, 1975,livre V, XXV, 1975, p.286 70 - Tacite, Annales, Livre XV, Chapitre XLIV, Gallimard, p.405 71 - Suétone, Vies des douze Césars, traduction H. Ailloud, Gallimard, 1975, XVI, p.313 72 - J. A Thompson, La Bible à la lumière de l’archéologie, LLB, 1998, p.323-4 73 - Les juifs frappèrent même de nouvelles pièces de monnaie. Sur l’une d’elle, les caractères hébreux signifient ’an deux’, c’est- -dire la deuxième année d’indépendance juive 74 - Eusèbe, Histoire ecclésiastique, Editions du Cerf, 1978, III, V,3 p.103 75 - Josèphe, La guerre des Juifs, liv. V, Les éditions de Minuit, Paris, 1977, chap 11,12 76 - Si bien des non-Juifs considèrent cet événement comme une sorte de "Noël juif", ils sont loin de la vérité. 77 - L’Abomination de la Désolation. Le roi Antiochus dressa l’abominable idole de la désolation sur l’autel de Dieu (Bible de Sacy). Ce jour-l , Antochius avait sacrifié des porcs sur l’autel, préparé un bouillon avec une partie de leur chair et en avait fait asperger tout le temple pour témoigner sa haine et son mépris envers le Dieu des Juifs. in it-1 p.883 Fête de l’inauguration. Voir aussi Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p.219 et ISBE, t 4, 1988, 108, 119 78 - A. Parrot, Musée du Louvre et la Bible, Paris, 1957, p.143 79 - A. Parrot, Le temple de Jérusalem, Neuchâtel, 1962, p.69 80 - Josèphe, La guerre des Juifs, VI, 2, Paris, 1977, traduction de P. Savignel, p.484. 81 - Josèphe, Antiquités judaïques, XII, 250 (V,4) 82 - Josèphe, Guerre des Juifs, VII, 148 (V,5). 83 - Concernant la naissance de ce culte et son impact sur le christianisme, voir l’étude de Anettte Pioche, Antiquité proche-orientale, des peuples, des cultes, Connaissances et Savoirs, 2006, p 170-189 84 - Morris Jastrow, The Religion of Babylonia and Assyria, 1898, p.699-701, in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.255 85 - La fête de Noël est peut-être aussi un héritage de Zénobie. Rentré à Rome après avoir vaincu la reine de Palmyre, l’empereur Aurélien bâtit un temple dédié au soleil. Une des actions qui eut la plus grande répercussion est l’institution en 274 ap. J.-C d’une fête annuelle du soleil. Associé au pouvoir indomptable du soleil, la fête mithraïque romaine de Sol Invictus a donné naissance à la date traditionnelle de la naissance du Christ, le 25 décembre. Arthur Cotterel, Encyclopédie de la mythologie, Parragon Books Ltd, 2004, p 41 86 - La première mention de la fête de Noël se trouve dans le calendrier de Philocalos, dressé à Rome en 336 ap. J.-C. Frazer, Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p.671, note 10. La raison pour laquelle on fête la Noël le 25 décembre est assez obscure, mais on croit généralement que ce jour a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver. [...] Les Saturnales romaines se situaient aussi à cette époque (elles sont célébrées du 17 au 19 déc), et on estime que certaines coutumes de Noël ont leur racine dans cette antique célébration païenne. The Encyclopaedia Americana, 1977, tome VI, p.666 ; Jésus étant dans sa 30è année en l’an 15 de Tibère, on peut en conclure qu’il est né entre le mois d’août de l’an 3 et celui de l’an 2 av. n. è. Sylvie Chabert d’Hyères, Questions de chronologie, Dossiers d’Archéologie, n° 279, janv. 2003, p 80. Il y a cependant des raisons de penser que Jésus soit né au mois d’Ethanim (septembre-octobre) de l’an 2 av. n. è.(it 2 p.21). 87 - On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois. [...] La Noël est née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome. New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome III, p.656 ; et pour Nadine Cretin : Le choix du 25 décembre est apparu vers 330, afin de couvrir les fêtes païennes célébrées au solstice d’hiver. Cette époque a toujours été marquée dans l’Antiquité, lors des Saturnales célébrés à Rome en l’honneur du vieux maître du temps Saturne ou lors du ’Sol Invictus’ (Soleil invaincu), culte venu de Perse du dieu Mithra. Fêtes et traditions occidentales, Presses Universitaires de France, "Que sais-je ?", 1999, p.95 88 - Les fidèles de Mithra l’identifiaient régulièrement avec le soleil. Sa naissance tombait le 25 décembre (...) Les évangiles ne disent rien sur le jour de la naissance du Christ, aussi l’Eglise primitive ne la célébrait-elle pas (...) Au début du IVè siècle, l’Église d’Occident adopta comme la véritable date de la nativité le 25 décembre. J.G. Frazer, Le Rameau d’or, La fête chrétienne de Noël empruntée au culte de Mithra, p.403 89 - La fête de Noël n’a pas été prescrite par Dieu et elle n’a pas son origine dans le Nouveau Testament. Il n’y a rien dans le NT qui permette de fixer avec certitude le jour de la naissance du Christ. McClintock et Strong Cyclopedia, NY, 1871, tome II, p.276. 90 - Michel Clévenot, Les chrétiens & le pouvoir, Golias 1999, p.245. 91 - Selon l’expression de Jacques Ellul : ’Or il n’y a pas seulement dérive, il y a contradiction radicale, essentielle, donc véritable subversion. (...) Comment se fait-il que le développement de la société chrétienne et de l’Église ait donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout inverses de ce que nous lisons dans la Bible ? ’ La subversion du christianisme, La Table ronde, Paris 2001, page 10. D’autres ont une interprétation différente. Ainsi pour le cardinal Newman : l’usage des églises dédiées à des saints particuliers, l’encens, les lampes et les cierges, l’eau bénite, les jours de fêtes, les processions, la tonsure, les images : toutes ces choses sont d’origine païenne et ont été sanctifiées en étant adoptées par l’église. Il poursuit : au lieu de dire ’Tout cela est dans le paganisme, donc ce n’est pas chrétien’, je préfère dire ’Tout cela est dans le christianisme, donc ce n’est pas païen’. J.H Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, Ad Solem, 2007, p 448-9, 457. Voir aussi F. Lenoir, ’Chrétienté contre christianisme’, Le Christ philosophe, p 11 92 - J. Baubérot, Petite histoire du christianisme, Librio n° 858, 2008, p 16 93 - Le Khi-Rhô avait néanmoins déjà été utilisé en ligature [assemblage de lettres] tant dans des contextes païens que chrétiens. "C’est à la date du 29 octobre 312 (et non celle du prétendu ’édit de Milan’ en 313) que l’on peut poser la borne-frontière entre l’antiquité païenne et l’époque chrétienne. Le rôle historique de Constantin sera de faire du christianisme, devenu sa religion, une religion favorisée de toutes les manières, à la différence du paganisme." Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel, 2007, p 15. Voir aussi The Non-Christian Cross, J. D. Parsons, chp XIII The monogram of Christ, p 61-66. Le monogramme ’constantinien’ est cependant encore rare sur les monnaies à l’époque de Constantin. C’est surtout à la génération d’après qu’on le trouve. Martine Dulaey, EPHE. 94 - L’archéologie n’a d’ailleurs retrouvé aucune trace matérielle des toutes premières communautés chrétiennes. Les premières églises sûrement attestées apparaissent au cours du IIIe siècle. La situation change au début du IVe avec Constantin. Le Monde de la Bible, n° 67, E. Fournier, Les premiers chrétiens, p.54 ; L’Alexandrie chrétienne se couvrit très tôt d’églises. La plus ancienne fut édifiée par l’évêque Théonas (282-293) puis placée sous le vocable de la ’Mère de Dieu’ sous Pierre II (373-380). Christian Cannuyer, L’Egypte copte, les chrétiens du Nil, Découvertes Gallimard / IMA, 2000, p 41. 95 - Déposer une pincée d’encens sur l’autel, voilà tout ce qui était requis d’un prisonnier. On lui expliquait qu’il reconnaissait simplement un caractère divin lié à sa position de chef de l’Etat romain. Presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion pour s’échapper. - D. Mannix, Those About to Die, 1958, p.137, in Étude perspicace des Écritures, tome 1, encens, p.757 96 - Tertullien, De l’idolâtrie, XI, Oeuvres de Tertullien, traduites par Genoude, Paris, 1852, tome II, p.231 in it-1 p. 757. Plus tard, les rabbins juifs ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, et Josèphe précise qu’il était fait de 13 parfums. Guerre des Juifs, V, 218 [v, 5] 97 - On ne trouve aucune trace de cette pratique dans un but religieux chez les premiers chrétiens. Il est certain que l’encens n’était pas utilisé [par eux]. Son emploi était une caractéristique du paganisme. Quelques grains d’encens jetés par un fidèle sur un autel païen : voilà qui constituait un acte d’adoration. McClintock et Strong, Cyclopedia 98 - Abrégé du dictionnaire grec-français de A. Bailly, Hachette, p 907 ; voir aussi Vine’s dictionary, example, p 54. Les tablettes à écrire devaient être couramment utilisées à l’époque. Parlant de Zacharie, le père de Jean le Baptiseur, l’évangéliste rapporte qu’il ’demanda une tablette et écrivit : ’Jean est son nom.’ (Luc 1:63). Il s’agissait sans doute d’une planchette de bois recouverte de cire, comme celle exposée ici. Dans le livre des Actes, on lit : "Repentez-vous [...] et que vos péchés soient effacés." (Actes 3:19). Ce dernier terme vient d’un verbe grec qui signifie ’ôter en frottant’. (Bailly, p 305). Il évoque l’idée d’une tablette pour l’écriture, recouverte de cire, qu’on lissait avant utilisation. 99 - H. Küng, Être chrétien, Paris, Édition du Seuil, 1978, 133 ; ’Le christianisme se distingue des autres religions du monde avant tout par son objectivité et son authenticité. Que nous considérions l’Ancien ou le Nouveau testament, les lois juives ou chrétiennes, nous y trouvons un plan de doctrines basé sur des faits, dont il dépend absolument.’ George Rawlinson, The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, 1862, p.25-26. Et pour Frédéric Lenoir, ’Le décalage entre appartenance, croyance et pratique permet de mesurer de plus en plus le développement de ce qu’il appelle des ’chrétiens culturels’, par opposition aux ’chrétiens cultuels’. ’ Le Christ philosophe, Plon, 2007, p 248 100 - Bertrand Russel, Histoire de la philosophie occidentale, trad. H. Kern, Paris, Gallimard, 1953, p.392 101 - ’Dans la longue période de douze cents ans qui s’écoula entre le règne de Constantin et la réformation de Luther, le culte des saints et des reliques corrompit la simplicité pure et parfaite de la religion chrétienne.’ E. Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain, de 96 à 582, Robert Laffont, Coll Bouquins, 1983, p. 847 102 - Arnold Toynbee, L’Histoire, Bordas, 1981, p.17 103 - C’est aussi la conclusion d’André Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, 1957, p.151 104 - W.E.Vine, Expository Dictionary of Bible Words, 1985, page 268 105 - « Dans le christianisme primitif, les fêtes consacrées aux apôtres et aux martyrs se rapportent à leur mort et non à leur jour de naissance. » Oscar Cullmann, La nativité et l’arbre de Noël, Les origines historiques, Les Éditions du cerf, Paris, 1993, p 32 106 - « Toute sa vie, il n’a cessé de favoriser le culte du soleil. Il se fit faire de lui-même deux statues le représentant sous les traits du soleil, dans la gloire de ses rayons, et sur le socle il fit apposer cette inscription : ‘A Constantin, resplendissant tel Hélios’. Il est certain que la pensée de Constantin fut d’unir le culte solaire et le culte chrétien, grâce au symbolisme qui égalait le Christ au Soleil. » Oscar Cullmann, La nativité et l’arbre de Noël, Les origines historiques, Les Éditions du cerf, Paris, 1993, p 50 107 - The Bearing of Recent Discovery on the Trustworthiness of the New Testament, par William Ramsay, 1979, p. 285, 291; voir aussi Le Dictionnaire du Nouveau Testament contenu dans la Bible de Crampon (1939, p. 360) : “ Les savantes recherches de Zumpt (Commentat. epigraph., II, 86-104 ; De Syria romana provincia, 97-98) et de Mommsen (Res gestæ divi Augusti) mettent hors de doute que Quirinius fut deux fois gouverneur de Syrie. ” D’après les détails que fournit Josèphe, le deuxième gouvernorat comprenait l’an 6 de n. è. (Josèphe, Antiquités judaïques, XVIII, 26 (II, 1). Cité in it-1, Enregistrement p. 769 108 - « Jérusalem fut systématiquement détruite et le Temple démoli. Les travaux archéologiques nous montrent aujourd’hui combien de constructions juives furent détruites dans tout le pays. » - J. Thompson, La Bible à la lumière de l’archéologie, Mulhouse, 1975, p. 280.(in rs 55) ; « La ville et le temple de Jérusalem n’ont pas pu être retrouvés ; ils ont été une fois pour toutes effacés de la surface de la terre » Werner Keller, La Bible arrachée aux sables, PLON, 1980, p 379 109 - ‘Le mot latin coena, d’où vient le mot cène, signifie « souper » en général ; mais la langue française a réservé exclusivement le mot qu’elle en a tiré pour désigner le repas du Seigneur’. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, tome 2, page 399, Paris, Letouzay & Ané, 1912 110 - « Après que le pape Sixte III (432-440), immédiatement après le concile d’Ephèse eut fait d’un ancien édifice romain un sanctuaire marial officiel sous le nom de basilique de Sainte-Marie-Majeure, la plupart des églises de France furent elles aussi vouées à la Vierge, de même que certaines abbayes, comme Autun, Tours et Poitiers. Et peu à peu de nombreux sanctuaires prirent le nom de la Vierge Marie, Mère de Dieu, la Theotokos officialisée par le concile d’Ephèse. » in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 138 111 - L’idée de commettre l’adultère contre sa femme était inconnue de la plupart des Juifs. Les rabbins leur avaient enseigné qu’un mari ne risque jamais de commettre l’adultère contre sa femme - seule la femme peut être infidèle. 112 - Flauius Valerius Aurelius Constantinus, est né à Naissus en Mésie (aujourd’hui Niš en Serbie) le 27 février 272 (mais la date retenue pour sa naissance varie selon les historiens. 272 est l’année la plus ancienne). Il est proclamé 34e empereur romain sous le nom Constantin Ier en 306 par les légions de Bretagne. Il régna en tant qu’empereur sur l’occident de 310 à 324 et sur tout l’empire de 324 à 337 (date de sa mort, le 22 mai). 113 - « L’empereur Constantin, qui venait de réunir sous son unique pouvoir l’ensemble du monde romain, convoqua à Nicée, en 325, un concile général afin de fixer les termes mêmes du dogme de la Trinité et définir la divinité du Fils : ‘ Engendré par le Père, vrai Dieu né du vrai Dieu, il lui est consubstantiel. ’ L’emploi de ce terme [consubstantiel], ne figure pas dans les Saintes Écritures et ne fut accepté que sous la contrainte par de nombreux évêques orientaux. » Bayard; Encyclopédie des religions, Paris, 1997, volume 2, p. 420, 423 114 - « Constantin le Grand laissait trois fils, chacun d’eux paré du titre de César et contrôlant un tiers de l’Empire. Constantin II, le plus âgé, gouvernait la Gaule et l’Espagne. Constant, le plus jeune, résidant à Milan. Constance régnait sur les provinces orientales depuis son quartier général d’Antioche. […] Constant passait pour un individu capricieux et irritable. Il avait été nommé César à dix ans et en avait 14 quand son père Constantin était mort. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pge 168,178 115 - « Mais la véritable innovation de la doctrine cappadocienne (dans les années 370) était le fait qu’elle différenciait la divinité chrétienne, qui incorporait désormais Jésus et l’Esprit Saint, du Dieu monolithique révéré par les Juifs. Les chrétiens qui acceptaient ce Dieu « tri-un » distribué entre trois personnes n’avaient plus en commun avec leurs prédécesseurs juifs la figure de Jéhovah, ou bien celle de l’être suprême de leurs voisins païens. Du point de vue doctrinal, c’est à ce moment que le christianisme rompt de façon décisive avec la foi ancestrale de la Bible. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pges 242,3 116 - « Un an après avoir proscrit l’arianisme, Théodose déclara le christianisme religion officielle de l’Empire romain. Ce qui était jadis une secte en proie à la persécution devint une Eglise d’Etat dotée du pouvoir d’éliminer ses rivaux. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pge 258 117 - Parlant de l’affaire Arius et de la grande querelle sur la divinité du Christ au dernier siècle de l’Empire romain, Rubenstein fait ce commentaire concernant le Concile de Nicée (en 325) : «Il est considéré comme le premier concile œcuménique de l’Eglise chrétienne. […] La querelle de l’arianisme était en tête de liste de l’ordre du jour. […] Un seul amendement était à suggérer : que le Père et le Fils sont homoousios, à savoir que Jésus et Dieu partagent la même essence. […] Ils pensaient avoir trouvé la solution, et elle reposait sur un simple mot grec – peut-être le terme non biblique le plus important de l’histoire du christianisme, - homoousios ; un terme philosophique totalement absent des Écritures saintes. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pges 101-103 118 - Les statues de Zeus et Hermès représentaient un homme âgé et barbu accompagné d’un plus jeune homme. La confusion des Lycaoniens laisse supposer que Barnabas était plus âgé que Paul. Note en bas de page sur Actes 14:12, Bible d’étude du Semeur 119 - La citoyenneté romaine accordait à une personne certains droits et privilèges dans tout l’empire. L’apôtre Paul, citoyen romain, était soumis à la loi romaine, non aux lois des villes de province. Expliquant ces droits, Cicéron, homme d’État romain du Ier siècle avant notre ère, a déclaré : ’ Enchaîner un citoyen romain est un crime ; le battre de verges est un forfait ; lui faire subir la mort, c’est presque un parricide ’, c’est-à-dire le meurtre d’un parent. (Œuvres complètes de Cicéron, ’Seconde action contre Verrès’, V, trad. sous la dir. de M. Nisard, Paris, J. J. Dubochet et Compagnie, t. II, 1840, p. 357). La Bible rapporte trois épisodes au cours desquels il a fait jouer ses droits de citoyen romain : 1) Il a signalé aux magistrats de Philippes qu’en le battant ils avaient transgressé ses droits. (Actes 16:37-39) - 2) À Jérusalem, il a révélé sa citoyenneté pour éviter d’être fouetté (Actes 22:25-28) - 3). Il en a appelé à César, l’empereur de Rome, pour être entendu directement par lui. in jw.org/. rv 03/15 pge 12 120 - Le mot Eucharistie vient du grec eukharistia, qui signifie reconnaissance, action de grâces. ‘ Il prit aussi une coupe et, ayant rendu grâces [en grec : eukharistèsas], il la leur donna ’ – Matthieu 26:28-20 121 - Jacques Dupont, in Nouvelle Revue Théologique, vol. 80, décembre 1958, Louvain, p. 1037 122 - On pourrait rapprocher de cette analyse les figures de rhétorique frappantes qui sont contenues dans les Écritures. Par exemple, Jésus a affirmé: ‘Je suis la lumière du monde’, ‘Je suis la porte des brebis’, ‘Je suis la vigne véritable.’ (Jean 8:12; 10:7; 15:1). Aucune de ces expressions n’implique une transformation miraculeuse. De plus, en 1 Corinthiens 11:25 (Jé), l’apôtre Paul parle de la dernière Cène et rapporte les propos de Jésus d’une manière légèrement différente. Il ne lui fait pas dire, à propos de la coupe: ‘Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance’, mais: ‘Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.’ Cela ne signifie certainement pas que la coupe était miraculeusement devenue la nouvelle alliance. 123 - Il existe deux exemplaires de cette inscription. Le premier fut découvert en 1871 par Clermont-Ganneau, dans le mur d’une école indigène près du mur du temple. Le deuxième, fragmentaire, réapparut au cours de fouilles exécutées par le Département des Antiquités de Palestine. André Parrot, Le Louvre et la Bible, p 144 et http://biblicalgeographic.com 124 - Les apôtres et les premiers disciples de Jésus ne fêtaient pas Noel. Eloïse Mozzani fait ce commentaire : La fête de la Nativité du Christ fut instituée par l’Eglise au IV è siècle pour rivaliser et remplacer une fête païenne célébrant à la même date le dieu solaire Mithra (…). Comme l’exprimait un théologien (vers 320), nous célébrons ce jour non pour honorer le soleil comme les païens, mais pour honorer le créateur du soleil. En 337, la fête prit sa place définitive dans le calendrier occidental. Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, mythes, croyances et légendes, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 1995, p 1191-1203 125 - Les histoires de liaisons entre des dieux et des humains, et de héros ou demi-dieux issus de ces unions étaient courantes dans la théologie grecque, égyptienne, ougaritique, hourrite et mésopotamienne. Les dieux de la mythologie grecque avaient une forme humaine et étaient d’une grande beauté. Ils mangeaient, buvaient, dormaient, avaient des rapports sexuels, se disputaient, se battaient et violaient. Bien qu’étant tenus pour des divinités, ils étaient capables de tromperie et de crime. On disait que des héros comme Achille étaient d’essence à la fois divine et humaine, et qu’ils étaient dotés de capacités surhumaines, mais pas de l’immortalité. Ainsi, ce que la Bible dit sur les Nephilim fait la lumière sur l’origine possible, et même probable, de tels mythes. 126 - L’œuf est également un symbole de renouveau périodique, de renaissance de la nature et même de résurrection et de continuité de la vie: c’est le sens qu’avaient notamment les œufs que s’offraient les Égyptiens et les Romains. La tradition des œufs de Pâques (fête de la Résurrection) est sans doute issue de ce symbolisme. Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, Laffont, Bouquins, 1995, pge 1251 127 - On trouve aussi une allusion au prix des compétitions athlétiques dans le texte de Colossiens 2:18 : "Que personne ne vous enlève le prix … litt : ne laissez personne vous disqualifier ou ne vous laissez pas ravir la palme qui doit couronner votre course." (Bible d’étude du Semeur, note) 128 - On trouve aussi une allusion au prix des compétitions athlétiques dans le texte de Colossiens 2:18 : Que personne ne vous enlève le prix … litt : ne laissez personne vous disqualifier ou ne vous laissez pas ravir la palme qui doit couronner votre course. (Bible d’étude du Semeur, note) 129 - Alors Jésus leur dit : Rendez à César ce qui revient à César (à l’empereur, lit : les choses de .., Segond 21), et à Dieu ce qui revient à Dieu. (Marc 12:17, Bible du Semeur). La réponse de Jésus ici, et dans les récits parallèles de Matthieu 22:21 et Luc 20:25, est la seule fois dans les Évangiles où Jésus fait référence à l’empereur romain. 130 - Ce rite se retrouve dans le rituel babylonien, avec une signification analogue. Dans un sacrifice offert par le roi, pour que ses fautes soient effacées aux yeux de Samas, le magicien devait sacrifier un agneau à la porte du palais et ensuite teindre de son sang les montants de cette porte. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Tome 4, page 2095, 1912. 131 - Vigouroux fait ce commentaire : On a voulu faire venir le terme hébreu pesah de l’assyrien pasahu, qui signifie apaiser la divinité. Notamment en rappelant que Moïse fit l’aspersion du sang afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât pas ceux des Israélites (Hébreux 11:28). Cette étymologie est inacceptable. Le texte sacré rattache manifestement à la Pâque l’idée de passage, et non pas celle d’apaisement de la divinité, qui n’est qu’accessoire dans le rite pascal. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Tome 4, page 2093, 1912

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