E 10958 salle 333 Vers 2400 avant J.-C (5e dynastie) Saqqara Bas-reliefs remontés dans une maçonnerie moderne calcaire
Cette construction, « Mastaba » ou banquette en arabe, surmontait les plus riches tombes de l’époque des grandes pyramides.
Cette mastaba surmontait de riches tombes
Cette pratique cultuelle consistant à honorer ainsi ses ancêtres décédés semble contraire à l’enseignement des Ecritures.
« Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. » - Ecclésiaste 9:5
La religion égyptienne, le bonheur dans l'au-delà

Ces stèles fausses-portes sont censées permettre à l’âme du mort de revenir dans le monde des vivants.
Selon Christiane Desroches Noblecourt, " C'est la religion égyptienne qui a pavé la voie au christianisme ". AE35
Les sarcophages salle 321
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La croyance dans une âme immortelle,
un concept égyptien et babylonien

Les Babyloniens, pensait aussi que l’âme était immortelle. Quand Alexandre le Grand a conquis le Moyen-Orient en 332 avant notre ère, les philosophes grecs avaient déjà rendu populaire cet enseignement qui s’est ensuite rapidement répandu dans tout l’Empire grec. Au Ier siècle de notre ère, deux sectes juives importantes, les Esséniens et les Pharisiens, enseignaient que l’âme survit à la mort du corps. The Jewish Encyclopedia déclare que les Juifs découvrirent la notion d’âme immortelle au contact de la pensée grecque, principalement de la philosophie de Platon. L’historien juif Josèphe, qui a vécu au Ier siècle, a attribué cet enseignement, non pas aux Saintes Écritures, mais aux croyances des « fils des Grecs », qu’il considérait par ailleurs comme étant une compilation de mythes et de légendes. AE82
La croyance en l’immortalité de l’âme et ses variantes ont été façonnées par un même concept babylonien. La mort était considérée par les théologiens chaldéens comme le passage à une autre forme de vie. C’est aussi un produit de l’esprit grec, qui doit son élaboration et son développement dans la pensée occidentale au philosophe Platon, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. AE33 AE34
« Spinoza choquait juifs et chrétiens en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament. C’est par cette idée d’immortalité que l’Egypte se distingue le plus des autres cultures. » - Jan Assmann
On ne trouve dans aucun texte biblique
l’expression « âme immortelle »
La Bible montre donc que Dieu n’a pas créé les humains avec une âme qui serait immortelle, mais que chaque humain est « une âme vivante », ou « un être vivant ». On ne trouve dans aucun texte biblique l’expression « âme immortelle ». La notion de l’immortalité de l’âme n'est donc pas biblique. C’est par cette idée d’immortalité que l’Egypte se distingue le plus des autres cultures.» AE32 AE35
Les termes originaux employés dans les Ecritures (héb. nèphèsh ; gr. psukhê) utilisés à propos des créatures terrestres désignent toujours ce qui est matériel, tangible, visible et mortel.